URGENT : Demain, ce mardi 12 juin 2018, les députés ne doivent pas signer la proposition du ministre du commerce et de l’industrie.

 

La 4ème République est en train de dévoiler le vrai visage de ses membres. Un hold-up de grande envergure est en train d’être mis en place par le ministre du Commerce sur le dos du Tchad et des Tchadiens. Combien d’argents ont-ils obtenus ? Quelle est la surenchère ?

 

Selon nos sources, le ministre du commerce Youssouf Abassala et d’industrie actuel prépare à faire passer à l’Assemblée nationale ce mardi 12/06/2018, une loi portant ratification de l’ancienne ordonnance donnant aval aux pools bancaires d’accorder le credit à la cotontchad sous garantie souveraine de l’état. Or avec la privatistion de la cotontchad, cette loi si elle est votée, c’est serait au profit du groupe OLAM international qui s’est vu offrir le coton tchadien à vil prix. Selon la convention de privatisation, c’est OLAM qui a l’obligation de chercher le financement du crédit de la campagne cotonnière.

 

Selon le point  7.3.2 pour “ assurer la continuité de l’exploitation “, une solution rapide et un traitement particulier seront réservés aux passif stratégique par OLAM, tel que notamment les dettes envers les cotonculteurs, pétroliers, transporteurs, fournisseurs d’emballages et autres fournisseurs dont l’apport est essentiels dans l’exploitation de la société étant précisé pour éviter toute ambiguïté que l’État devra un fine rembourser OLAM ou la société conformément au principe ci-dessus ;

 

Mais l’Assemblée nationale s’apprête à ratifier demain dans la journée et par méconnaissance l’ancienne ordonnance portant aval de l’État tchadien pour se porter garante du financement de la campagne cotonnière à hauteur de 56 Milliards de FCFA. C’est-à-dire le paiement de la dette stratégique et l’achat des intrants. Or cette ordonnance a été prise avant la privatisation. C’est à dire quand la Coton Tchad était une société d’État. Il s’agit d’une grave erreur que Youssouf Abassala est entraîn de commettre pour endetter l’État au profit d’une société privée détenu à 60 % par le groupe OLAM Internationale. En aucun cas l’État ne devait se porter garant pour financer une société privée auprès des banques. Justement c’est pour éviter ceci que l’État a vendu la Coton Tchad. Les députés ignorent l’existence se cette clause et ils sont en train d’être roulé dans la farine. Il faudrait qu’à l’Assemblée nationale, les parlementaires puissent poser des questions, savoir et comprendre l’existentiel avant d’abroger les documents. La Cotontchad est aujourd’hui une société privatisée. C’est à elle de prendre tous les risques, notamment la sollicitation des fonds auprès des bailleurs et des banques. Mais l’état qui s’est déjà désengagé ne peut en aucun cas se porter garant d’une chose qui ne la regarde pas de près.

 

Le ministre du Commerce et de l’Industrie Youssouf Abassala ne regarde pas ses dossiers avant une approche comme celle-ci ? Ou par quel truchement il l’accorde pour enliser le Tchad dans ce problème. Les députés doivent rejeter cette affaire aux risques d’engager le Tchad dans un chemin tortueux de dettes à faire payer. Que la société OLAM aille porter sa garantie, et établir les stratégies de travail entre membres et ses employés.

Que les députés dans leur ensemble demandent solonellement la lecture de toute l’accord et particuliérement le passage sur le passif stratégique, c’est dire le point 7.3.2.

Sauf l’esprit du ministre et le sens étroit de sa lecture, il s’agit là d’une violation grave de cet accord qui est entrain d’être violé au détriment du Tchad, seulement deux mois après sa signature.

Tchadanthropus-tribune

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