Que faut-il attendre d’un gouvernement qui ne fait que faire planer l’épée de Damoclès au-dessus du peuple tchadien.

Toutes les mesures ont été appliquées pour dire que le peuple doit se serrer la ceinture pour que l’état recouvre l’équilibre des comptes. Le gouvernement Pahimi avait fait des 16 mesures un élan phare afin que notre pays se redresse. Les recettes directes et indirectes de l’état sont continuellement détournées malgré les injonctions des gouvernants. Un 1er ministre qui ne peut rien redresser d’abord parce qu’il est incompétent, ensuite parce qu’il ne décide de rien. Tout est entre les mains d’Idriss Déby.

Comment comprendre que malgré toutes les mesures de sacrifices appliquées, notre pays se trouve avec un déficit de 496 milliards FCFA (890 millions de dollars) sur un budget de 800 et quelques milliards de FCFA ?

Le projet de budget 2018, adopté en conseil des ministres, prévoit les ressources à 846 milliards de FCFA (1,5 milliard de dollars), et les dépenses à 1 343 milliards de FCFA (2,4 milliards de dollars). Les structures de l’état doivent accepter de fonctionner avec moins de la moitié de ressources, sachant que les attentes du peuple sont nombreuses.

Pour combler ce déficit prévisionnel diton, le gouvernement entend recourir à des appuis budgétaires des partenaires d’un montant de 111 milliards de FCFA (199 millions de dollars). Il compte également sur le décaissement attendu de la Facilité élargie des crédits du Fonds monétaire international d’un montant de 55 milliards de FCFA, le rééchelonnement attendu de la dette Glencore pour un montant de 234 milliards de FCFA et les opérations issues des titres publics à hauteur de 139 de milliards francs FCFA.

La situation financière de notre pays est plus que difficile, la responsabilité et l’austérité incombent aux responsables de l’état qui ne savent pas faire des économies, et qui continuent à dépenser à tout va. Le peuple subit, mais les gouvernants n’ont aucun problème, car leur niveau de vie n’a pas changé.

Cela fait déjà quelques années que la population fait des sacrifices, les syndicats menacent de manifester, les enseignants vont de grève en grève, tout est bloqué. L’état trouve ses justifications dans la chute des prix du pétrole, alors que la mauvaise gouvernance est plus que criante. Notre pays continuera de subir tant que les mêmes hommes seront là pour diriger la destinée de notre pays.

 

Tchadanthropus-tribune.

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