De l’info directe, c’est la deuxième fois que le président tchadien revient en France, autour de lui une composante hétéroclite. Le voyage fut organisé dans la confidence la plus absolue. Le même avion qui avait fait évacuer la dépouille de l’Imam Hassan Hissein, précédemment décédé à Paris de suite d’une longue maladie, a été apprêté pour le voyage de Déby à Paris. Une délégation restreinte l’accompagne dans ce voyage. Son épouse, la 1^ère dame Hinda Déby Itno, son aide de camp Khoudar Mahamat Acyl, son chef d’état-major particulier à la présidence le général Mahamat Orozi, son médecin personnel Hassan Mahamat Hassan, son DG du protocole Allamaye, et le chacal des renseignements conseillé à la sécurité Djiddi Saleh.

 

La visite revêt une nature complètement privée. Sa nature confidentielle n’a pas permis à certains compatriotes de la diaspora de faire le déplacement de l’aéroport du Bourget comme à l’accoutumée.

 

Depuis N’Djamena, le seul à tenir l’information est le 1^er conseillé de l’Ambassade du Tchad. Il est le seul à être informé de l’arrivée de la délégation, puisque son ambassadeur (Amine ABBA Siddick) faisait partie de la délégation depuis N’Djamena.

 

Toute cette délégation a pris ses quartiers de manière répartie dans le 8^e arrondissement de Paris à l’hôtel California. Idriss Déby et son épouse ont regagné leur domicile privé de la rue de Ponthieu, tandis que le reste de la délégation était répartie à l’hôtel California sis 16 rue Berri dans 8^e arrondissement de Paris, non loin de la résidence privée de la rue Ponthieu.

 

Ce jeudi matin à la 1^ère heure, un rendez-vous serait déjà fixé à l’hôpital américain. Le Dr Hassan Mahamat Hassan était aux manœuvres pour le suivi médical d’Idriss Déby. Quoique l’on veuille cacher, confidentiel ou pas, le but de ce voyage, apparaît clairement avec des indices prouvant que le 1^er des tchadiens est mal en point. Jamais dans l’histoire du Tchad, Idriss Déby Itno n’a fait en une semaine l’aller-retour Paris/N’Djamena/Paris. Espérons pour lui que la santé du corps puisse tenir, tout comme le changement dans l’action… Nous reviendrons.

 

Tchadanthropus-tribune

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