La jalousie qui vous rend aveugles et sourds comme dit un ami sur Facebook, j’en ai vue et connue dans ma vie. A la recherche du savoir très tôt, je me suis rendu à Moundou où je me suis fait recruter à l’école du quartier grâce à maman Sarah Mékia avant d’être exclu pour être jugé trop grand, donc trop âgé par le Directeur, néanmoins mon beau frère René Mbaibé pour fréquenter l’école.

 

Je rentre à Lomé pour tenter ma chance à Beladjia. Puis, l’année d’après, je me suis rendu à Gabringolo près de Laï ou je suis recruté à l’école catholique.

 

De père pasteur protestant, je refuse de faire le signe de la croix, ce qui me valut des coups de chiotte de mon maître, Monsieur Gaston à chaque refus. J’en tiens informé le petit frère de mon père qui envoya M. Ngahoundamdana pour me ramener chez lui a Madana un village près de là. Paysan à 15 ans révolus, je quitte mon premier champ de coton à Bekia/Miandoum pour aller tenter encore ma dernière chance à l’école primaire (CP1) de Bébédjia. En dépit du refus catégorique du Directeur de l’école, M. René Mbaïbé, (encore lui), de me recruter, le maître de la classe de CP1, M. Laoukolé Luc qui me voit pleurer comme un forcené, me prend par le bras et me conduit à sa classe. Il écrit au tableau les noms des villes de Moundou, Bébédjia, Doba, Fort-Archambault, Fort-Lamy, Abéché, Faya, Ati etc., que je lis aisément grâce à l’école du dimanche à l’église. Toutefois, il n’écrit pas mon nom sur le registre d’appel. Un mois après, je me retrouve au CP2 à la suite d’un test de niveau organisé par Mbaïbé René. Je passe au CP2. Une fois au Cours moyen première année, je change d’établissement pour me retrouver au CM2 en classe de « préparation en 6 ème ». Après trois mois à Moundou, me voici à Fort – Lamy. Reçu au CEP et en 6ème, je décroche le BEPC qui m’a permis d’entrer à l’ENA malgré le refus du proviseur Renaud qui me destinait aux longues études. Après deux ans de formation dans cette école, j’ai été successivement chef de service des dépenses engagées aux Finances, adjoint au sous-préfet de Moundou, sous – préfet de Mbainarmar avant de me retrouver à l’institut de coopération internationale de l’université d’Ottawa au Canada, De retour au Tchad, je fus nommé préfet adjoint puis préfet ad intérim avant de m’envoler à l’institut international d’administration publique »(IIAP) à Paris. J’en profite pour faire le DESS des sciences-po à l’université de Paris I, le DESUP de droit à l’université de Paris I et le DESSS en science administrative à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne, le DESS de banque à l’université de Paris V Pantheon-Sorbonne et le DEA des structures et systèmes (science-po) à l’université de Paris X-Nanterre etc. J’ai obtenu, entre autres, le DESS de science politique et le DESUP de droit à Paris I etc.

Je rappelle que parti de rien de Békia (Miandoum) en 1958, je suis fier de ce que je suis devenu aujourd’hui.

 

Donc, Messieurs Faris Mht Ibrahim Abba-Kaidallah et autres rongés par la jalousie féroce, je n’ai pas de complexe. Avez vous eu écho d’un étudiant afro-tchadiren à la Sorbonne qui a eu une note de 19,50? J’en suis un et fier de l’être.
Mon mémoire de science politique à Paris I, a été sélectionné comme une oeuvre scientifique de qualité et distribué dans des Universités à travers le monde (Europe, Amérique etc.).
Lisez, Chers Messieurs, la presse française qui, dans une lettre ouverte, rapporte les propos d’un de nos professeurs de Paris X Nanterre qui compare mes notes à celles de Paul Stéphanie Nicolas Sarkozy Nagy de Bosca alias Nicolas Sarkozy, Président de la République Française, mon coodisciple de l’université de Paris X Nanterre en science politique. Oui, je ne suis pas complexé. Ne soyez pas aveuglé par la haine gratuite, la jalousie infondée. J’ai, par ailleurs, sursis la rédaction de mes deux thèses de doctorat dont l’une en science politique à l’université de Paris I Pantheon-Sorbone et l’autre en sociologie politique à l’école des hautes études en sciences sociales (EHESS)…

 

Adjoint au sous-Préfet de Moundou, sous Prefet de Mbainarmar, Préfet du Guéra à Mongo, plusieurs fois Ministre, fonctionnaire international (successivement consultant de première catégorie à l’Organisation de Cooperation et de Développement Economique (OCDE) ayant son siège à Paris, Directeur administratif et financier du Bureau Africain des Sciences de l’Education -BASE- à Kisangzni au Zaïre aujourd’hui RDCongo, Directeur de l’Institut International des Assurances de Yaounde-IIA), élu dès le premier tour et ce contre toute attente Président de la République du Tchad en 2001 avant d’être la victime du coup d’État militaire ourdi par Idriss Déby Itno avec la complicité du président Jacques Chirac et ses fossoyeurs des élections en Afrique (lire à cet effet les journaux internationaux notamment Le Monde au moment des faits)… 

 

Que me reste-t-il encore à prouver?

 

Ngarléjy Yorongar

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