A l’occasion de la date du 11 Août 2018 correspondant au 58ème Anniversaire de l’Indépendance du Tchad et aussi à l’An 14 de la création de l’UNION des FORCES pour le CHANGEMENT (U.F.C.) comme un regroupement politico-militaire sur la scène nationale, la COORDINATION NATIONALE de l’UFC, malgré les multiples et diverses difficultés inhérentes à la lutte exprime plus que jamais sa détermination à dénoncer et à combattre sans complaisance cet exécrable régime que dirige M.DEBY depuis bientôt une trentaine d’années sans interruption.

 

Les récentes dérives autocratiques du système MPS tâtonnant entre l’aveuglement d’une idéologie décadente avec la tenue à la va-vite d’une kermesse folklorique dénommée « FORUM POLITIQUE » au cours duquel des déclarations politiques infantilisantes  avec leurs cortèges de mensonges et de manipulations ont été proférés et administrés aux pantins et autres zélateurs présents à cette cérémonie.

            

Voilà 28 ans durant que DEBY,  en sus de ses manquements politiques notoires, s’est mis à exploiter  honteusement les fils du Tchad en Afrique et même hors du continent comme mercenaires à sa solde et ou, pour la plupart du temps, à celle de ses parrains étrangers. Des milliers des jeunes furent ainsi sacrifiés par cet  ignoble despote sur l’autel des intérêts particuliers ne concernant en rien notre pays ni notre peuple, sinon à sa funeste obsession de protéger son pouvoir ad vitam aternam.

            

Notre Patrie sous DEBY s’est muée progressivement en un réceptacle dédié de toutes les crapules du monde, flanquées des missions de déstabilisation générale en Afrique et ailleurs où des zones de conflits sont artificiellement créées et entretenues. D’abord mercenaire par cupidité DEBY est devenu naturellement, au fil de ses expériences de criminel de masses,  le DRH de  la  barbouzerie haut de gamme, la gangrène purulente du Tchad et l’Afrique. Sauf que ce parapluie militaire actuel dont il prétend être est l’unique bénéficiaire au nom de la lutte contre le terrorisme au Lac-Tchad, dans le Sahel, au sud -Libye et dans le Darfour ne durera pas éternellement car les intérêts et les enjeux peuvent changer à tout moment et sa dictature en pâtira.

            

Comme toutes celles qui se sont succédées depuis 1990, l’année 2018 s’illustre encore par le renforcement des différentes tares et manquements graves dont ce système Déby a fait montre dès les premières heures de son accaparement du pouvoir au Tchad à savoir le tribalisme, le népotisme, la corruption, la concussion et le pillage systématique et généralisé des ressources nationales et des biens publics.

 

Par l’instauration d’un climat de terrorisme politique à l’intérieur du pays caractérisé par l’intrusion de la religion (ordonnance portant institution du serment confessionnel) dans la sphère politique en contradiction avec la laïcité qui demeure le socle de notre vivre en commun et par des intimidations gratuites et fréquentes à l’endroit des partis politiques, des organisations syndicales et celles de la lutte pour les Droits humains .

            

Et, le comble des combles, c’est avec cette bassesse inqualifiable assortie d’une escroquerie politique qu’il a procédé à la proclamation d’une « quatrième République », toute aussi inique et illégitime que les précédentes, faisant de lui l’unique potentat doté de tous les pouvoirs régaliens comme sous une monarchie. Et l’apothéose fut de se lancé à corps perdu dans la déstructuration en règle et profondeur du tissus  administratif,  judiciaire et socio-économique  du pays dans son ensemble.

            

Enfin, pour clore le tout d’une manière encore plus sournoise, le despote  promulgue un décret  d’amnistie générale à l’endroit de ses opposants  supposés  vivant à l’étranger  pour un ralliement pure et simple à son entreprise de destruction nationale alors que depuis belle lurette toutes les oppositions n’ont cessé d’appeler à la tenue d’une table ronde  de réconciliation nationale inclusive. Ce stratagème politique grossier pour résoudre la crise tchadienne ne peut convaincre le citoyen lambda sauf des opportunistes et autres agents missionnés  et en vadrouille dans les rangs de certains mouvements d’opposition.

         

Sur le plan international avec la redéfinition de la place du Tchad dans le dispositif  programmé de la RECOLONISATION  RAMPANTE de l’Afrique dénommé «G5» le régime de Deby vient d’obtenir le renouvellement de son permis ou brevet  de sévir hors des frontières du Tchad par l’usage d’un MERCENARIAT D’ETAT dont il est hélas coutumier. L’appétit vorace des gains faciles de ce despote le condamne à remplir servilement des missions que ses commanditaires planifient sans retenue : d’abord le Mali et la RCA (plusieurs reprises) puis le Cameroun ,le Nigéria et le Niger (BOKO HARAM) puis aujourd’hui dans le cadre du G5 Sahel en extension permanente englobant le Sud Libye et le Darfour. Il est aussi à noter l’ingérence flagrante de Déby dans la crise libyenne en soutien aux différents belligérants c’est ce qui complexifie davantage toute forme de résolution des problèmes de ce pays voisin. Contrairement à toute attente ces agitations et autres contorsions de Deby ne lui valent que mépris des certains de ses pairs africains et même de ses parrains pour son goût immodéré pour les profits faciles et louches et l’image du Tchad en souffre énormément.

         

Par ailleurs il est important à faire remarquer aussi que face à cette dégradation accélérée de la situation du pays dans tous les domaines, l’opposition tchadienne toute nature confondue s’est une fois encore illustrée au cours de cette année par son incapacité congénitale à s’unir et mutualiser ses efforts en vue de susciter une action commune, déterminante et porteuse de changement qualificatif à cette dérive mortifère de la gestion du pays par le clan et les affidés notoires du pouvoir :

            

L’opposition politique dite « légale » n’a jamais cessé de briller par ses divisions multiples, de la compromission légendaire de certains chefs de Partis avec le pouvoir en place à telle enseigne que le peuple tchadien meurtri la confond au pouvoir dictatorial. Et l’opposition politico-militaire, très longtemps infiltrée et fragilisée par des agents, reste figée comme toujours dans une posture de sous-traitance permanente ou de réservoir des ralliés putatifs au pouvoir en place et continue encore par la voix des traîtres avérés à produire et répandre des faussetés dont l’unique objectif est de pervertir les véritables valeurs du combat des patriotes sincères encore en activité à l’intérieur comme hors du pays.

        

Raison pour laquelle, et conformément à la Déclaration Constitutive  de l’UNION des FORCES pour le CHANGEMENT, la Coordination Nationale réitère avec énergie son ultime engagement dans la poursuite de la lutte afin de créer toutes les conditions pour l’avènement d’un Tchad Nouveau de JUSTICE , de PAIX et de DEMOCRATIE ceci avec la contribution effective de toutes les Forces Vives de la NATION.

 

Fait le 10 AOUT  2018,

Le Coordinateur  National,

GAILETH GATTOUL BOURKOUMANDAH

 

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