Au Sénégal, une manifestation qui dégénère coûte très cher aux firmes françaises sur place. Que ce soit Auchan ou Total, à l’exemple des stations Total au Tchad lors des dernières manifestations de Wakit Tama. Les deux principales enseignes grand public au Sénégal payent une facture salée, face à des jeunes déchainés qui accusent la France d’être responsable de leur situation.

Auchan et Total payent un lourd tribu face à un sentiment anti qui se développe chez des jeunes, une nouvelle génération qui voit très mal le soutien de la France aux dictateurs du continent, pendant la majeure partie des populations sont brimées. Il faut dire que la montée de l’activisme est pour beaucoup dans ce qui arrive. Ce sentiment anti-français n’est pas fortuit, sachant que les autorités françaises n’ont jamais cherchées à s’aligner sur les volontés populaires qui aspirent à la démocratie et à la bonne gouvernance.

Ce sentiment est très profond au Tchad, où la génération actuelle férue des réseaux sociaux désirent ardemment s’exprimer sur leur futur. Le sentiment anti français trouve ses racines dans un passé colonial et esclavagiste de la France, mais aussi de son néocolonialisme assumé dans les pays qu’elle considère encore comme son pré-carré, à l’exemple du Tchad.

Si d’aucun fustige le FCFA, d’autres mettent la lumière sur la présence excessive de la France dans son économie. Un discours partagé par la majorité de la population.

La France doit absolument changer sa vision sur les problèmes africains, et ce n’est pas les quelques visites de son exécutif à l’échelle de Macron au Cameroun, au Benin, et en Sierra-Léone qui absoudra les douleurs ressenties.

Il faut une autre vision pour l’Afrique

Tchadanthropus-tribune

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