Le Comité d’initiative composé des organisations suivantes : UPC (Union des Populations du Cameroun), MLPC (Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain), UPG (Union du Peuple Gabonais), FRUD (Front pour la Restauration de l’ Unité et de la Démocratie Djibouti) et CNDC (Conseil National pour le Changement et la Démocratie -Tchad), vous invite à participer massivement à un colloque sur l’Afrique centrale, sous le thème général : L’IMPASSE DES TRANSITIONS DÉMOCRATIQUES EN AFRIQUE: LE CAS DE L’AFRIQUE CENTRALE .
Réservation obligatoire par mail à : colloqueafriquecentrale@gmail.com
Date : Samedi 09 juin 2012 Heure : 12h00 à 18h. Un buffet-déjeuner est prévu 12h00 à 13h00
Participation aux frais: 7 euros par personne-
Début des travaux : 13h LIEU : RESTAURANT CASA POBLANO—15 RUE LAVOISIER-A MONTREUIL METRO : ROBESPIERRE , LIGNE 9°

Présentation : L’Afrique centrale souffre d’un retard frappant par rapport aux autres sous-régions. Tant sur le plan de l’intégration économique que celui de la transition démocratique. Malgré des « accidents de parcours » parfois assez graves, la tendance générale sur le Continent est l’enracinement du principe de l’alternance démocratique au pouvoir, à travers des élections pluralistes entachées d’irrégularités mineures ; par contre au Cameroun, au Tchad, en RCA, au Gabon, au Congo-Brazza, en Guinée équatoriale et en RDC, cette perspective paraît totalement bouchée par des pouvoirs monolithiques. En sus (ou à cause ?) de cette similitude politique, ces pays partagent une même appartenance au champ de la Franceafrique, dans ses dimensions affairistes, maçonniques, sécuritaires et militaires (bases françaises, interventions), et regorgent de richesses naturelles. Cette situation nous interpelle en tant que citoyens d’abord, et en tant que mouvements, associatifs ou politiques engagés aux côtés des peuples pour un avenir meilleur dans le respect des droits humains et pour la justice sociale. -Vernis démocratique ? -Gage accordé aux « bailleurs » de fonds ? -Exercice de diversion ? Quelles sont les racines de ce blocage politique ? Quel est l’impact des bouleversements en cours : (importance croissante des pays émergents, activisme des groupes ultra-violents à connotation religieuse, printemps arabes et intervention militaires) ? Quelles sont dans ces conditions, les perspectives, les outils et les programmes d’action pour un déblocage du processus politique en Afrique centrale? Quel rôle pour la société civile ? Qu’attendre des partenaires régionaux et internationaux, en particulier du gouvernement issu des élections présidentielles en France.

C’est à cette réflexion que les organisations susmentionnées vous convient, dans le cadre d’un colloque, qui se tiendra le samedi 09 juin 2012.
COLLOQUE AFRIQUE CENTRALE, SAMEDI 09 JUIN PAGE 2 SUR 2

DÉROULEMENT
I)- 12h-13h : Buffet-déjeuner et mot de bienvenue au nom du Comité d’initiative II)- 13h15 à 14h45 : Exposés 1) Introduction générale 2) Tentatives de construction de l’État-Nation : Les particularités de l’itinéraire sociohistorique de ces territoires ex-coloniaux, devenus États indépendants, explique-t-il l’impasse de la transition démocratique ? 3) La dimension économique : Les pays d’Afrique centrale ont en commun la dépendance de l’économie vis à vis des ressources pétrolières et minières exploitées par des multinationales françaises, européennes et nord-américaines , dont le monopole est en train d’être remis en cause par les pays émergents; en quoi cette dimension économique explique-t-elle le blocage politique ? 4) La dimension politique :Les méthodes utilisées par le pouvoir pour s’éterniser, les complicités internes et externes, le rôle des forces progressistes, des partis politique, de la société civile et des élites III)-14h45-15h: Déclarations sur les situations nationales (Djibouti, Mali, etc…) IV)-15h à 17h30 : Débat général, Questions /Réponses V)-17h30 à 18h30 : Conclusion : Recommandations et Appels
MODÉRATEURS

-Théophile KOUAMOUO, journaliste ivoirien . – Augusta EPANYA , membre de la direction de l’UPC (Cameroun) INTERVENANTS ET PARTICIPANTS) Martin ZIGUÉLÉ, ex Premier ministre de Centrafrique, candidat aux présidentielles de 2005 et 2011, dirigeant du MLPC ; Bruno Ben MOUAMBA, candidat à l’élection présidentielle gabonaise de 2009, membre de la direction de l’UPG Acheikh IBN OUMAR, ex Ministre des Affaires Etrangères du Tchad, ex-dirigeant de mouvement politico-militaire, Coordinateur-adjoint du CNCD. Mohamed KADAMY, dirigeant du FRUD (Djibouti) Albert BOURGI : professeur de Droit public 

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