#Soudan : 𝗗𝗲𝘀 𝗮𝗽𝗽𝗲𝗹𝘀 à 𝗹𝗮 𝗽𝗮𝗶𝘅 𝗹𝗼𝗿𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝟳𝟵𝗲 𝗔𝘀𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹é𝗲 𝗴é𝗻é𝗿𝗮𝗹𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗡𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗨𝗻𝗶𝗲𝘀

La crise au Soudan a été au cœur des discussions lors de la 79e Assemblée générale des Nations Unies, qui se tient à New-York aux États-Unis, avec plusieurs dirigeants internationaux qui ont exprimé leur profonde préoccupation face à l’escalade des violences. Au premier plan, Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union africaine, a exhorté « les belligérants et leurs alliés à accepter immédiatement un cessez-le-feu permanent et global ».

Alors que les hostilités se poursuivent sans relâche, il est plus urgent que jamais de mener une action humanitaire pour venir en aide à des millions de personnes au Soudan et dans la région. Les soins de santé et les services de base ont été réduits à néant, le choléra et d’autres maladies sont en augmentation et les enfants sont privés d’école pour la deuxième année consécutive.

Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, estime donc a déclaré : « La stabilité de toute la région est en jeu ». Il reconnait par ailleurs les efforts des pays voisins, notamment le Tchad dans la prise en charge de ces personnes à l’Est du pays. Cependant, « Des efforts de paix significatifs sont également nécessaires de toute urgence pour que les gens puissent enfin rentrer chez eux. », lance Filippo Grandi devant l’Assemblée générale des Nations Unies.

𝗔𝗹𝗹𝗮𝗵-𝗠𝗮𝘆𝗲 𝘁𝗮𝗽𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝘁𝗮𝗯𝗹𝗲

Le Premier ministre du Tchad, l’ambassadeur Allah-Maye Halina, a également pris la parole avec force pour condamner cette tragédie. « La tragédie n’a que trop duré, » a-t-il déclaré devant l’Assemblée générale, déplorant les conséquences désastreuses de ce conflit sur le Tchad. Le pays fait face à une afflux massif de réfugiés soudanais depuis le début des hostilités en avril 2023. Il accueille plus d’un million de personnes sur son territoire. Cette situation pèse lourdement sur l’économie tchadienne et entraîne une destruction accrue des ressources naturelles.

Le gouvernement tchadien a réaffirmé son souhait d’une solution politique négociée et apaisée, tout en clarifiant sa position neutre dans ce conflit. Allah-Maye Halina a appelé les chefs d’État voisins du Soudan ainsi que les dirigeants de l’Union africaine et de la Ligue arabe à soutenir les initiatives visant à restaurer la paix et la stabilité dans le pays.

Alors que les tensions persistent et que le besoin d’interventions humanitaires se fait sentir, la communauté internationale est pressée d’agir pour mettre fin à cette crise qui menace non seulement le Soudan mais aussi toute la région.

Tchadanthropus-Tribune avec SALAM Info

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