Le Ministre de l’AmĂ©nagement du Territoire, de l’Urbanisme et de l’Habitat Mahamat Assileck Halata a fait une descente sur le bras du fleuve Chari entre le quartier AMRIGUEBÉ ET DIGUEL, ce mercredi 16 avril 2025.
« Nous sommes aujourd’hui sur le terrain pour constater l’Ă©tat du bras du fleuve Chari, en traversant plusieurs quartiers, dont Ridina, BirtournĂ©, AmriguebĂ©, Diguel, Goudji Hamaral Goz et Fondoré » a prĂ©cisĂ© le Ministre Mahamat Assileck Halata. Ce bras naturel, bien qu’encore prĂ©sent sur une grande partie de son tracĂ©, est
progressivement grignoté par des constructions et installations anarchiques. Il perd ainsi sa fonction hydraulique et sa surface utile. Plus en aval, sur environ 5 kilomÚtres avant la station de pompage de Lamadji, le bras est totalement obstrué, ce qui constitue un risque majeur pour la gestion des eaux pluviales.
Il relÚve plusieurs faits préoccupants :
– La station de BirtournĂ©, Ă  l’arrĂȘt depuis plus de dix ans, est aujourd’hui un dĂ©potoir Ă  ciel ouvert, alors qu’elle jouait un rĂŽle crucial dans l’Ă©vacuation des eaux de pluie ;
– Au rond-point de Diguel, des constructions anarchiques bloquent le lit du bras. Un incendie rĂ©cent a soulignĂ© la vulnĂ©rabilitĂ© de cette zone, mais les reconstructions illĂ©gales se poursuivent ;
« Je me rappelle que ces emprises sont du domaine public. Leur occupation est illégale et met en danger des milliers de citoyens, notamment en provoquant des inondations en amont » rappelle-t-il.
Le Gouvernement prendra ses responsabilités. Les zones concernées seront identifiées, les mesures de libération appropriées seront enclenchées, et les infrastructures critiques seront réhabilitées.

Tchadanthropus-tribune

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