De sources concordantes, le corps expéditionnaire de l’armée tchadienne envoyé depuis 9 mois au Nigéria combattre Boko-Haram est mécontent du traitement qu’on lui inflige.

Depuis plusieurs semaines, ces soldats de l’armée tchadienne au Nigéria se plaignent du traitement sur place concernant leur prise en charge et surtout que les primes de fonction en zone hostile ne sont jamais payées.

Il faut noter, que selon les informations glanées ça et là que le Nigéria verse mensuellement 800 millions de FCFA aux 1200 hommes qui combattent le terrorisme sur place. Mais les officiers qui ont contacté la rédaction affirment que même 1 centime ne leur a été versé, ni à leur famille en dehors de leurs salaires de base. Il suffit de diviser les 800 millions par 1200 pour avoir le dû qui devait revenir à un soldat.

Face à cette situation, ces soldats auraient décidé de rentrer au pays. Cette décision est lourde de conséquences surtout que l’état-major général des armées le voit comme une désertion. Chose à laquelle l’ensemble des militaires (officiers et soldats) rétorquent par un message contraire et expriment l’injustice qui leur a été réservée.

À l’heure où nous mettons cet article en ligne, les 1200 hommes ont quitté leurs positions face aux forces nigérianes hilares et surpris non plus par l’attitude des soldats tchadiens et leur hiérarchie, mais de l’attitude d’un état qui spolie ses propres défenseurs au risque de leur vie.

Une interrogation est de mise, comment et pourquoi les autorités tchadiennes font-elles pour voler ce qui est à l’image du sang, des personnes qui se sacrifient pour la sécurité de nos populations y compris la leur ?

Pourquoi les mêmes rumeurs d’injustices comme au Mali ressortent-elles encore au Nigéria où les soldats tchadiens affrontent et combattent le terrorisme mondial ?

Il n’y a pas de fumé sans feu dit le proverbe, mais ces genres de situations devraient vite être résolues avant que les conséquences ne soient fâcheuses.

Tchadanthropus-tribune

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