La nomination d’un directeur national de la BEAC ne devrait pas poser un problème. Mais dès qu’il s’agit de notre compatriote, les Camerounais prennent le problème sous un autre angle.

Abbas a raison de vouloir mettre cette personne à la retraite. Les autres personnes qu’évoque le ministre camerounais partent également à la retraite cette année.

Il faut aussi noter que le Conseil d’administration de la BEAC ne cesse de demander la mise à la retraite des personnes âgées. Ce qui est normal, et diffère complètement de certains pays comme le Tchad, où des gens presque séniles continuent d’occuper les responsabilités.

La décision de ABBAS va dans le sens de la mise en œuvre des recommandations des organes de décision de la Banque. Enfin, si le type (Blaise Eugène Nsom) est si bon que ça, le Cameroun n’a que le nommer dans son gouvernement, non ?

Les organes de décision dont nous évoquons font partie du conseil d’administration et le comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale.

En sont les membres :

– Des représentants de chaque pays de la Cemac et de la France, en ce qui concerne le conseil d’administration ;

– Deux ministres de chaque pays de la Cemac en ce qui concerne le comité ministériel. Il est aussi à rappeler qu’en 2021, la présidence de ces deux organes était assurée par le ministre du Cameroun qui sollicite la prorogation du Directeur national actuel.

Qui est con ici ?

Tchadanthropus-tribune

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