Bonsoir,

Nous venons de lire l’article du nommé Boris Berthold publié sur le site Letchadanthropus-tribune.

Si certains éléments présentés dans son texte sont vrais (relève des adjoints du Directeur national et refus de la mise en disponibilité de deux agents congolais et lettre des ministres congolais), les autres aspects qui concernent notamment la supposée incompétence de Abbas sont totalement faux.

Il faut reconnaitre que Abbas n’est peut-être pas le meilleur communicant au niveau social et qu’il peut avoir connu certaines difficultés dans sa gestion, mais sans lui aujourd’hui la sous-région de la Cemac serait dans un état encore pire !

Abbas travaille beaucoup. Son intransigeance dans la quête du renforcement des principes de bonne gestion de la Beac est à saluer.

Il fut un temps où les dirigeants de cette institution faisaient du populisme et distribuait des prébendes aux agents. Le risque encouru était la faillite de la Banque centrale.

Aujourd’hui, les résultats sont meilleurs et la situation s’est stabilisée. GRÂCE AUX DÉCISIONS COURAGEUSES QU’IL A PRISES

S’agissant des Congolais il fait savoir que la banque centrale traine depuis plusieurs années déjà un déficit de cadres. 24 d’entre eux sont en disponibilité. Parmi ces 24, douze sont de nationalité congolaise. C’est trop !

En ce qui concerne le Directeur national putatif, il faut savoir que ce type est un nouvel agent de la banque qui n’a pas du tout encore fait ses preuves. D’autres Congolais plus méritants et plus expérimentés sont là. Pourquoi ne pas leur donner leur chance et prendre le risque de donner les rênes de cette institution au niveau national à un bambin qui n’a aucune expérience ?

D’ailleurs, à ce niveau, la nomination ne relève même pas du Gouverneur, mais plutôt du conseil d’administration. Pourquoi accuser inutilement Abbas ?

En ce qui concerne le débours des fonds, il faut savoir que nos pays sont en programme avec le FMI et tout décaissement de la banque pour alimenter les comptes des Trésors publics nationaux correspond à un endettement supplémentaire. Une telle situation mettrait en péril les programmes pour toute la zone. Alors, pourquoi prendre un tel risque ?

Ce qui est reproché aux adjoints qui ont été relevés de leurs fonctions, c’est le respect des procédures internes à la Banque. N’importe quel quidam ne peut pas se lever un beau jour et accorder des financements de 45 milliards à trois pays. Il y a toute une démarche administrative à suivre pour s’assurer que les fonds iront au financement prévu.

Ces dispositions n’ont pas été respectées en l’occurrence !

Tchadanthropus-tribune

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