Le Front populaire pour le redressement ayant son leader Baba Laddé emprisonné au Tchad pour raisons politiques, le mouvement s’attache à défendre tous les Tchadiens victimes de la tyrannie judiciaire.

Un exemple récent. Les « mercenaires » arrêtés pour la tentative de coup d’état en Guinée Équatoriale. Ils viennent tous d’être condamné à 20 ans de prison ( ceux emprisonné au Tchad). Mais tous n’étaient pas devant le juge la semaine dernière. Les autorités tchadiennes ont tenues 2 discours pour expliquer ça : 1: ils se sont échappé de prison 2: ils ont eu une amnistie par erreur.

Ces 2 explications sont des mensonges minables.

La vérité est qu’ils ont été légalement amnistié et devraient aujourd’hui être des citoyens libres. Le leader de ce groupe, le colonel Haroun Bata, avait reçu la visite du président Déby en mai 2018 lorsqu’il était emprisonné aux renseignements généraux. Le président IDI lui avait affirmé qu’ils allaient être amnistié. Et ils ont en effet été légalement amnistié comme le prouve les documents joints.
Les documents : le décret d’amnistie, on voit que les mercenariat est compris dans l’amnistie.
Document 2: Une liste de prisonniers libérables faite en décembre 2018 par l’administration.
Document 3 : le document d’amnistie d’Haroun Bata.
Enfin le document radio est le reportage de la radio tchadienne le 1er janvier 2019. Après le discours du ministre, c’est Haroun Bata qui s’exprime au micro. Étonnant qu’un évadé parle aux médias aux côtés du ministre de la justice ! Tout ça montre que les mercenaires ont été libéré légalement, et qu’il était donc illégal de les juger la semaine dernière.
La vérité est que les autorités tchadiennes ont subi la pression des autorités guino-equatorienne. Le « grand » Tchad s’est écrasé devant la petite Guinée Équatoriale ! Le Grand Tchad qui dit aux USA qu’il n’a pas de leçon a recevoir..

Le pouvoir tchadien a donc ordonné illégalement d’arrêter les « mercenaires » amnistiés. 

Le 21 janvier 2019, le colonel Haroun Bata a été arrêté. Mais quand le départ vers Koro Toro était organisé, des policiers l’ont aidé à s’enfuir. Sa famille a été maltraitée, son oncle a été tué.
Aujourd’hui, Haroun Bata et plusieurs de ses compagnons sont en fuite et se cachent. D’autres sont emprisonnés pour 20 ans de prison.
Mais si la loi tchadienne était respectée, comme le prouve les documents, ils seraient tous libres. Tout comme la « justice » tchadienne a condamné Baba Laddé et les leaders CCMSR sans preuve, la « justice » tchadienne montre dans le cas des « mercenaires » qu’elle n’ait qu’une mascarade, une arnaque faite pour protéger les puissants et écraser le peuple.
Par: Le FPR à l’Étranger (FPR-É) (le FPR au Tchad est notre mouvement frère, légal au Tchad, il n’est pas impliqué dans cette publication)

Tchadanthropus-tribune

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