Le poste de l’ambassadeur du Tchad en France est vacant.

De sources dignes de foi, déjà les supputations vont bon train et le nommé désormais “Maréchal du Tchad“ serait en train de jeter les cauris pour voir qui fera son affaire. Le choix lui semble difficile de point de vue stratégique, et surtout le profil qui ferait l’affaire, tant le poste de paris est une plaque tournante évidente pour le régime MPS.

Pendant longtemps, ceux qui l’avaient occupé que ce soit le vieux Hissein Brahim Taha ou Amine Abba Siddick étaient des pièces de puzzle qui avaient su mener le travail entre l’effet diplomatique, ou circuit de renseignements pour Idriss Déby. C’est pourquoi à leur départ chacun a été remercié en étant nommé dans les arcanes et les sphères de l’État. Hissein Brahim Taha fut nommé après son départ de Paris ministre des Affaires étrangères pour finir l’autre partie du boulot qu’il avait entamé. Très frileux sous un air british, le vieux a su mener sa barque.

 

Amine Abba Siddick aussi suit le même cheminement. De son poste d’ambassadeur du Tchad à Paris, il atterrit à N’Djamena comme ministre des Affaires étrangères. Il fera ce qu’il a à faire et suivra les mêmes méthodes que le premier cité.

 

 

 

Qui sera envoyé à Paris comme diplomate et cadre des renseignements du régime ?

Deux personnalités récemment remplacées de leurs postes figurent sur le short liste d’Idriss Déby. Il s’agit de Moustapha Ali Alifei précédemment PCA de l’ONAMA et Djiddi Saleh Kedellah précédemment conseiller à La Défense et à la sécurité à la présidence de la république.

Si Alifei avait déjà servi comme représentant du Tchad auprès des Nations Unies, et parait assez crédible de point de vue charisme dans l’administration, l’ex-chef de canton le général Djiddi Saleh Kedellah était directeur général de la police politique (ANS). Il a l’avantage d’avoir quelques entrées auprès de la DGSIE française, quand il était aux renseignements. Mais malheureusement il traine des casseroles, plusieurs cartes de visite auraient pris leurs distances de celui qui n’a vécu que de magouilles et trahisons des idées. Pire, il existe même une à deux plaintes contre lui en France. D’ailleurs pour ceux qui étaient avec Déby lors d’une visite en France dont le sieur Djiddi était de la délégation, il a évité de justesse une interpellation de la police française, car jouxtant la place de l’étoile la voiture personnelle d’un chauffeur de l’ambassade du Tchad à Paris a failli être contrôlée par la police française parce qu’elle filait à vive allure et a failli griller un feu. Le retour de l’ambassade à l’hôtel s’est bien passé parce que c’est dans le véhicule de l’ambassadeur qu’il est revenu à l’hôtel. Sous la protection de l’immunité diplomatique et faisant partie d’une délégation officielle, rien ne lui arriva, mais seul en France, Djiddi ne l’avait pas fait depuis cette visite-là qui date de 2 ans et demi.

Les lobbys de deux personnalités battent campagne auprès du Maréchal pour le choix de leur poulain. Destitué de son cantonnât et relevé de son poste de conseiller à la Présidence, le général Djiddi Saleh n’est pas en odeur de sainteté avec le maréchal surtout qu’un de ses parents serait impliqué avec les trafiquants de drogue, et récemment condamné par la justice.

Une chose est certaine, le Maréchal a plusieurs cartes dans sa poche il surprendra en choisissant quelqu’un auquel personne n’aura pensé.

En attendant tous, les pouvoirs occultes seront mis en marche. Mouton égorgé à l’envers et ses entrailles placés en plein milieu d’un carrefour… Ou encore une prière faite par un féticheur nu ayant en plein milieu d’une pièce l’effigie de Déby et Hinda, les seuls faiseurs de princes.

Tchadanthropus-tribune

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