De source digne de foi, une vingtaine de prisonniers de guerre ayant appartenu au mouvement politico-militaire (FACT) ont été transférés vers les cellules de la SNRJ (section nationale de recherches judiciaires) afin de les présenter à la justice tchadienne.

D’après nos informations parmi les 20 prisonniers de FACT figurent Mahamat Bahar Kindji, et le com OPS Mahadi Béchir.

Il est dur de faire le constat des assassinats dans les geôles des renseignements militaires, de Ali Ibrahim qui fut torturé, assoiffé parce qu’on refusait de lui donner à boire, avant d’être abattu, tout comme Ali Saleh Hassaballah qui fut exécuté plus tôt, après avoir été fait prisonnier.

La mort de Ali Saleh Hassaballah et Ali Ibrahim est d’ailleurs confirmée par plusieurs prisonniers très amers.

Le Tchad est signataire des conventions internationales de Genève sur les droits de l’homme. Son non-respect de ces règles universelles doit lui être rappelé par les États signataires de ces accords. Les organisations de droits de l’homme doivent interpeler les autorités en charge de ces prisonniers afin qu’ils s’expliquent. Le vivre ensemble le recommande, et la réconciliation entre tchadiens l’exige… À suivre.

Tchadanthropus-tribune

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