60 ans encore, au moment où certaines nations cherchent comment hausser le niveau de vie de leurs compatriotes, le Tchad se débat dans le tréfonds de la recherche d’énergie subventionnée.

L’électricité est un luxe au Tchad alors qu’ailleurs c’est un fait ordinaire. Depuis des lustres, des propositions sérieuses sont faites pour faire décoller ce secteur et permettre aux Tchadiens de dépasser l’usure de ce manque de courant, mais la volonté politique est sapée par des satrapes mafieux qui font de ce secteur une affaire lucrative.

Le régime CMT doit s’adresser à des partenaires sérieux pour revoir à zéro la mise en place des nouvelles machines, arrondissement par arrondissement pour la ville de N’Djamena, et développer une politique nouvelle pour les villes de province en matière d’électricité.

Si la volonté politique est réelle, il suffit de s’adresser à des start-up qui ont développé l’électricité alternative à travers des systèmes dégroupés et autonomes.

D’autres pays comme la Turquie développent des centrales sur des containers prêts à l’emploi. L’expérimentation faite récemment au Sénégal doit inspirer les bonnes volontés.

Il est honteux, et indigne pour le Tchad qu’après plusieurs années de gestion de l’État, le problème perdure, pire même que ce pays est devenu un pays pétrolier.

Sinon, comment comprendre? À moins que la malédiction soit tchadienne…

Tchadanthropus-tribune

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