N’Djamena la capitale tchadienne ne cesse de surprendre ses habitants surtout quand il s’agit de la question de mœurs.

Le plus vieux métier du monde se pratique aujourd’hui même dans les lieux les plus inattendus.

En lieu et place des endroits classiques connus de tous, aujourd’hui, des villas bien construites et équipées situées parfois dans des quartiers les plus populaires que certaines personnes utilisent et se mêlent à la foule pour s’adonner à la prostitution.

Jeunes filles, Grandes dames ou même des gay, appelé communément ‘’chomorokha’’ louent des maisons ou des villas dans les différents quartiers de la capitale pour satisfaire leur libido.

Chaque maison a une caractéristique bien précise.

A la devanture, pas d’affluence et aucun signe suspect. Tout semble être calme et les quelques rares clients qui viennent, maîtrisent déjà le lieu, ne se font pas attendre devant la porte et ils disparaissent au bout de quelques minutes.

A motos ou à bord de voitures, les personnalités de toute catégorie et de tout bord viennent satisfaire leurs désirs sexuels.

Toutes ces pratiques se déroulent dans les domiciles et propriétés privées. C’est un véritable business en sourdine qui se passe à l’insu des autorités municipales.

En périphérie comme au centre-ville, ces lieux se multiplient comme des champignons. L’ampleur du phénomène a touché la frange d’âge la plus sensible, les petites filles aussi ont choisi de vendre leur corps.

Ces jeunes filles seraient sous contrat de travail établi par certaines proxénètes qui ciblent des clients pour elles.

Le phénomène prend de l’ampleur dans certains quartiers de la capitale comme, Paris Congo, Moursal, Ardep-Djoumal, Kabalaye etc.

Ces jeunes filles qui ne prennent pas conscience de la gravité de cette activité sans lendemain dans laquelle espèrent changer leur train de vie, mais de la manière la plus systématique et plus douloureuses.

La prostitution est devenue l’apanage d’une nouvelle catégorie de filles qui ne reculent devant rien car, motivée par le souci d’avoir de l’argent à tout prix.

De fois c’est même pour des besoins spontanés ou pour disposer des articles qui sont à la mode comme un Smartphone ou pour se faire remarquer lors des cérémonies en « farrotant » des billets de banque aux chanteurs et autres griots.

Les années passées, c’est au niveau de certaines artères de la capitale qu’on apercevait ces filles de joie mais aujourd’hui la prostitution a pris une nouvelle forme. Il suffit juste de prendre contact avec les rabatteurs pour avoir une idée sur les prix et les modèles de filles.

Le marchandage se fait avec la présentation des photos des jeunes filles. Certains clients prennent contact avec les proxénètes pour caller le rendez-vous.
Avec cette pratique c’est désormais la promotion de contre-valeurs, chose qui est à déplorer dans un pays comme le Tchad où la quasi-totalité de la population pratiquent des religions qui condamnent la prostitution dans toutes ses formes.

Il est encore temps que la police des mœurs agisse afin de ramener l’ordre et la discipline dans la ville de N’Djamena avant que le phénomène ne devienne incontrôlable.

Toumaï Web Médias

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