De sources bien informées, la commission d’audit des faux diplômes a recensé un grand nombre de cadres exerçant sans diplôme authentique au sein de la fonction publique. Beaucoup de ceux qui sont réellement connus avec des titres de docteur et autres contactent des réseaux attitrés dans l’hexagone et ailleurs pour se faire délivrer des vrais-faux diplômes afin de gruger une fois de plus le Tchad et son administration. Ces individus doivent être considérés comme des bandits, qui doivent être convoqués à la justice pour faux et usage de faux, usurpation de diplôme et titres, puis radiés à vie de la fonction publique. Ils doivent faire place au nombre de cadres tchadiens revenus au pays avec de vrais diplômes et compétences afin de rehausser le niveau de l’administration tchadienne. Les filières de complaisance, de clientélisme et du favoritisme doivent être démantelées avec rigueur et permettre à notre pays de se doter une échine dorsale administrative sans équivoque. Les faussaires sont en général connus. Beaucoup d’entre eux sont revenus du Canada après une errance de refuge économique, et qui de surcroit se barde de titre diplômant sans aucune assise réelle. D’autres viennent fréquenter des petites écoles privées en France (genre porte de Clignancourt) pendant 2 mois, repartent avec juste un certificat d’inscription et diplôme scanné sur le net pour se faire intégrer à travers des réseaux ben connus, utilisant la corruption pour entrer à la fonction publique. La filière la plus répandue est celle de la Thaïlande qui excelle dans les vrais-faux diplômes. La commission de contrôle doit faire un travail sérieux, et ne pas s’arrêter en milieu de chemin, car beaucoup de ceux du sérail exercent avec des faux diplômes. La commission aura-t-elle le courage de toucher à ceux-là aussi ? Où elle fera comme les réprimandes faites comme pour les détournements de deniers publics ? C’est-à-dire envoyer en prison les autres tchadiens et épargner les proches du système MPS et leurs affiliés… Toutefois, pour aimer notre pays le Tchad, il faudrait dans ce cadre faire un travail sérieux, car l’avenir du Tchad en dépens. Nous ne pouvons plus jamais continuer dans la médiocrité si nous voulons que le Tchad de demain soit compétitif… À suivre.

 

Tchadanthropus-tribune

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