L’article de Médiapart contre le président tchadien demeure une outrance, une impolitesse, voire une méprise envers l’homme Mahamat Idriss Deby Itno et les Tchadiens dans leur ensemble.

L’Africain dans sa narration s’interroge du bien-fondé des instances françaises qui consiste à salir à tout va les chefs d’État africains comme de vulgaires bandits. Est-ce que malgré les griefs faits aux Africains par la France depuis les colonisations, les tribunaux en Afrique ont appelé un jour à la barre de, de Gaulle jusqu’à Macron ?

Quel est le droit en France qui indique qu’un chef d’État étranger peut être jugé et traité de la sorte loin de son Pays ? Qui a mandaté la France et ses officines pour accuser et porter atteinte à la dignité singulière des hommes d’État en Afrique et de par le monde ?

Toutes ces interrogations sont de mises, car s’il y a compétences en la matière sur ces dépenses, ce seraient les juridictions tchadiennes à travers la Cour des comptes.  Alors, quelle est cette juridiction qui a défini la compétence des officines françaises pour accuser et indexer les responsables africains ?

Dans cette affaire, l’enquête française prend bien le soin de mettre sous scellé le nom du fameux tailleur sur mesure qui a cousu les costumes, tout simplement parce qu’il est français, mais continue à mettre sous le paillasson l’image et le nom du président tchadien.

Mahamat Idriss Deby Itno porte très rarement les costumes pour en faire des achats à hauteur de 900 000 euros. Il raffole des boubous africains blancs à longueur de l’année sans faillir, alors pourquoi dépenser des sommes folles pour des costumes qu’on ne porte pas ?

En vérité, si le président tchadien avait commandé des armes à la France, jamais son nom ne serait traîné de la sorte dans les journaux et les médias français. Là où l’économie française tire son blé, les organes français ne s’expriment jamais, à l’exemple des émirs du golf et quelques roitelets qui claquent des milliards d’euros dans les boutiques françaises en armes et facilités. Voilà un poids, deux mesures ?

Très clairement la France, ses tribunaux, ses journalistes et l’ensemble de ses officines sont aux ordres de l’impérialisme ambiant qui cherchent à manipuler l’opinion pour salir les hommes d’État qui n’ont pas ses faveurs. Une manière de les assujettir et les tenir par la laisse.

Les Français ne sont pas bien placés pour faire la morale aux autres tant leur philosophie est basée sur l’hypocrisie. Partout où ils ont sévi, ils n’ont pas laissé de bonnes impressions.  Dans cette affaire salement montée, les locutions des médias sont taillées pour faire diversion et faire place nette à la politique politicienne. Ceux qui ont porté cette affaire rocambolesque avaient comme objectif de torpiller la venue du président élu tchadien en France, un voyage programmé de longue date, après sa visite en Russie.

La Russie de Poutine…

Une vérité absolue qui dérange l’exécutif français est cette liberté de langage qu’exprime le nouveau président tchadien. À chaque interview donné, Mahamat Idriss Deby le dit clairement… «Nous sommes un pays indépendant et souverain, nous ne sommes pas des esclaves qui quittent un maître pour un nouveau maître, nous voulons qu’on nous respecte, une coopération gagnant» cette liberté de langage inquiète les autorités françaises jusqu’au point de dépêcher monsieur Josef Borel, le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité pour le Sahel auprès du président tchadien.

Si le voyage du président tchadien ne s’est pas effectué à Moscou, tout cela ne serait arrivé. Il faut le dire sans se sourciller que les autorités françaises n’ont pas apprécié qu’un pays qu’ils veulent sous sa domination s’écarte du chemin avec autant de souveraineté. Alors on lâche les loups pour affecter les consciences et manipuler les opinions. On surfe sur les sentiments des pauvres mettant leur chef sur l’opprobre, «du genre venez voir, vous n’avez rien pour survivre et regarder ce que votre chef fait avec l’argent du pays».

Toutes ces manipulations sont comprises par les Africains et assimilés au millimètre près. L’Afrique panafricaniste chantre des injustices ne s’est pas laissé dupés une fois de plus. Que la France s’occupe de ses nationaux, de ses politiques, et laisse les autres tranquilles. Les instances judiciaires des autres pays sont très compétentes pour rétablir le droit et dire la vérité des faits.

Mahamat Idriss Deby est un président élu. Il représente une nation en devenir s’inscrivant sous un ordre constitutionnel. Il n’est pas tolérable de coller des étiquettes et en faire des brevets sur le chef d’État d’un pays indépendant et souverain.

Que nenni!

Que vient faire l’enquête sur les acquisitions immobilières de Mahamat Idriss Deby, alors que le président tchadien n’a jamais été auparavant sur les sphères politiques, il n’a jamais acheté un bien immobilier en France ou ailleurs, tous les Tchadiens le savent ? Il n’a même pas un compte bancaire en dehors du Tchad. Vouloir démarrer cette enquête et la lier à l’affaire est une grande perfidie. Une accusation molle qui pend au nez de ceux qui n’ont pas le sens de l’odorat.

Les autorités françaises et leurs brigades de ragots doivent savoir que les temps de FOCCART est bien loin, ou quand certains chefs d’état africain subissaient les ires et les humeurs de la France même quand c’est des banalités. Les opinions africaines ont bien évolué et comprennent très clairement les manigances des colportages acerbes habillés sous le sceau des justiciers. Ces temps ont bien changé, quoi les Tchadiens dans leur ensemble ne sont pas intéressés par ces boutades faites pour la consommation.

Fabrice Arfi et Antton Rouget doivent se concentrer sur de vraies investigations, que de servir un café tiède et sans aucun goût.

Tchadanthropus-tribune

628 Vues

Il n'y a pas encore de commentaire pour cet article
Vous devez vous connectez pour pouvoir ajouter un commentaire