L’engagement est pris lors d’une rencontre, tête-à-tête, à Paris entre Mohammed el-Menfi et le général Mahamat Idriss Deby Itno.

« Le renforcement de la coopération pour faire face aux défis communs » entre le Tchad et la Libye, était au centre d’une rencontre en tête-à-tête, samedi, à Paris entre le président de la transition du Tchad, le général Idriss Deby Mahamat Itno et Mohammed el-Menfi, président du Conseil Présidentiel libyen, a annoncé, samedi, la présidence tchadienne dans un communiqué.

Au cours de cette rencontre qui s’est tenue en marge de leur séjour à Paris, les deux dirigeants ont « évoqué la nécessité de mutualiser les efforts pour faire face aux défis sécuritaires transfrontaliers et de redynamiser la coopération bilatérale ».

Selon la présidence tchadienne, « les deux Chefs d’État qui conduisent la transition dans leurs pays respectifs, prenant la mesure du poids qui pèse sur leurs épaules, ont affiché leur volonté de se conformer aux prescriptions y relatives ».

Le président de la transition du Tchad « a dit à son homologue libyen que la solution à la crise libyenne est aux mains des Libyens eux-mêmes et que le Sahel  et les pays limitrophes de la Libye ont hâte de voir ce pays écrire une nouvelle page de son histoire ».

« Le Sahel avec toutes ses difficultés » a aussi fait l’objet d’une rencontre entre les Présidents Rock-Marc Christian Kabore du Burkina, Mohamed Bazoum du Niger et Mahamat Idriss Deby Itno du Tchad, a indiqué la présidence tchadienne.

« Les trois Chefs d’État qui se sont félicités de leurs stratégies communes pour la lutte contre le terrorisme, se sont engagées à les densifier au regard de la recrudescence des attaques terroristes dans la zone de trois frontières », située entre le Mali, le Niger et le Burkina.

Le Niger et le Burkina Faso sont en proie à des attaques terroristes de plus en plus fréquentes et meurtrières.

Cinq États du Sahel (Burkina Faso, Mauritanie, Mali, Niger et Tchad) ont constitué une force militaire multinationale pour lutter contre les groupes terroristes qui sévissent dans la région sahélienne, mais cette force peine à montée en puissance. La crise libyenne n’est pas sans influence sur l’efficacité de cette force.

« Si la question libyenne n’est pas réglée, tous nos efforts dans la cadre du G5 Sahel seront vains » avait redouté le chef de l’État burkinabé lors du sommet du G5 Sahel tenu en mai 2019 à Ouagadougou au Burkina.

Tchadanthropus-tribune avec Lassaad Ben Ahmed

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