Même si elle ne constitue pas une menace pour son régime, la résurgence d’une rébellion armée dans le Borkou-Ennedi-Tibesti (BET) via le Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR), groupe hétéroclite composé d’hommes ayant déjà attaqué N’Djamena depuis le Darfour en 2008, est attentivement suivie par Idriss Déby. Ce dernier a appelé au soutien de la France pour endiguer cette poche d’instabilité.

L’Hexagone, qui est déjà présent au Tchad via le dispositif Barkhane qu’Emmanuel Macron a visité le 22 décembre, a répondu à cet appel non en mobilisant ce dispositif de lutte antiterroriste, mais à travers sa coopération militaire. Outre une aide médicale avancée pour l’évacuation de blessés dans cette zone de l’extrême nord du pays (LC n°790), cet appui réside dans du renseignement aux autorités militaires tchadiennes. Selon nos sources, Paris fournit également les Forces armées du Tchad (FAT) en carburant. Quatre millions € sont consacrés à cette mission.

Tchadanthropus-tribune avec la Lettre du Continent

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