De source bien informée, le ministre de l’Administration du territoire Mahamat Béchir Haggar fait la promotion des siens au détriment des autres tchadiens.

Il faut remarquer juste que depuis sa prise de fonction au ministère de l’Administration grâce au gouvernement de transition, dans les 10 arrondissements de N’Djamena, il a viré tous les administrateurs des arrondissements et n’a laissé qu’un seul, celui du 4e arrondissement, un de ses parents issus de la même communauté que lui, un Zakhawa de Ouadi Fira.

Tous les Tchadiens approuvent que la ville de N’Djamena est une cité cosmopolite. Le charisme de la ville a été fondé sur la pluralité ethnique, linguistique et le vivre ensemble. Venir imposer des responsables avec des habitudes non convenantes ne peut que casser le garanti de la cohésion sociale. Pourtant les neufs administrateurs d’arrondissement virés viennent tous de différents horizons.

Le comportement du ministre Mahamat Béchir Haggar est sans équivoque et plus que contradictoire. Il affirme que tous les gouverneurs nommés doivent être au rang de général dans l’armée ou la police.

Non plus sans frémir, son 1er acte était de nommer 3 gouverneurs dont les 2 sont Zakhawa issus de sa communauté proche.

Puis automatiquement, son 2e décret à fait partir 8 gouverneurs, et l’argument avancé est qu’il faut nommer des gouverneurs avec des grades de général, alors que sur les 8 évincés, 4 ont pourtant le grade de général dans l’armée et la police (Abadi Sair, Djibert Younous, Ahamat Kardaya, Issakha Ahamat Ardja).

Le comble se trouve dans la contradiction parfaite. Certains gouverneurs nommés ont le grade de colonel, prenons en exemple les provinces (Salamat, et Batha).

Le plus frustrant réside dans le décret des préfets à 80 % Zakhawa sur l’ensemble des nominations faites. S’il demeure à la tête du département, il complètera les autres nominations par les siens. Avec ce genre de comportement, on veut parler de justice et d’équité.

Jamais ce pays ne peut trouver un havre de paix tant que de telles injustices existent, et de surcroit entretenu en haut lieu. Ce pays est devenu un butin de guerre où chacun vient placer les siens avec l’insolence parfaite aux autres tchadiens.

Correspondance particulière depuis le ministère de l’Administration.

Tchadanthropus-tribune

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