43 généraux pour les uns, mais 22 généraux selon une source officielle, qui font des réunions clandestines avec insistances afin que le pouvoir CMT explose ?

De sources dignes de foi, les renseignements tchadiens sont sur le pied de guerre, et plusieurs personnalités, officiers entre autres sont écoutés, car l’heure est grave en marge du pré dialogue et du dialogue inclusif qui s’y prépare.

Selon nos sources, une réunion de plusieurs généraux de l’armée en catimini aurait été démasquée grâce à un transfuge qui serait venu informer un proche du président de la transition. Le manège fut cassé dans l’œuf. Mais malgré cette découverte, certains officiers se réunissent sous prétexte de dîner entre amis ou parents, mais qu’en réalité ce sont des concertations d’insurrection.

L’objectif de cette gent serait de déposer le pouvoir CMT qui selon eux n’obéit pas aux intérêts du clan, et de la communauté. Dans la mesure du possible, ce qui n’était pas permis pendant le règne d’Idriss Déby, il devient un index et un mobile pour défier le président du CMT. On réunit dans la capitale tchadienne toutes les revendications urbaines pour faire pression, même si à l’image des revendications de ceux à qui les véhicules ont été arrachées et confisquées illicitement.

Les tentatives d’assassinats avec une intelligence extérieure.

Il y a des rêveurs de tous les moments, pire il y a ceux qui pensent que le Tchad est un butin gagné depuis 1990, et rien ne pourrait déroger à la règle. Il faut souligner que si butin il y a, en 30 ans il y a déjà prescription. Le Tchad appartient à tous ses fils et filles, et aucune communauté n’a le droit sur une autre, la constitution du Tchad l’exige.

On fait mettre hors d’état le président de la transition Mahamat Idriss Déby parce qu’il est décidé à mener une transition jusqu’à son terme, en ouvrant la voie à un pré dialogue, et un dialogue inclusif.

Kogri Ahmed, considéré par certaines instances à l’internationale et national comme le meilleur chef des renseignements généraux de ces dernières années. Idriss Youssouf Boy parce que le simple tort serait d’être un secrétaire particulier auprès du PCMT, donc décideur de bloquer certains intérêts. Souleyman Adam, ministre de la Sécurité publique, vu comme l’individu qui n’est pas à sa place, et c’est lui qui a pris fait et causes dans l’affaire de Khazali Mahamat Acyl. Le Général Taher Erda, patron de la DGSSIE devenu antipathique aux yeux de certains du clan Itno, qui veulent coûte que coûte son limogeage pour placer un des leurs et contrôler le PCMT. Le Général Kerenkeno, Patron des armées et qui tient mordicus au processus de transition et du dialogue.

Arrestations des cadres civils et hommes d’affaires.

WAGNER fait tourner les têtes de certains. Si le projet de l’élimination physique réussit, le prolongement de la manœuvre serait d’arrêter Abakar Adoum Haggar vu comme un obstacle à tout. Acheikh Ibn Oumar, Pahimi Padacké, Abderaman Koulamallah, Oumar Idriss Déby, Daoussa Déby, Mahamat Zen Bada, Haroun Kabadi, Kolotou Tchaïmi, Mahamat Abderaman Bedey, Saleh Abakar Wadi Koundi, Aboud Haschim.

Cette entreprise funeste de déstabilisation se ferait avec le concours de Wagner, éléments russes positionnés en République centrafricaine. Au-delà des généraux subversifs, il y a quelques cadres coptes, qui étaient jusqu’à très dernièrement des responsables de Sécurité avant qu’un décret vienne les limoger de leurs responsabilités et les envoyer vers des postes non sensibles.

L’enquête en cours sera déterminante et mettra sur la place publique plusieurs révélations, mais pour des mesures d’éviter un affrontement qui ferait tout voler, certains instigateurs sont identifiés et sont surveillés étroitement selon nos sources.

La place des autres tchadiens.

Les autres tchadiens, à part les suiveurs des carottes n’ont pas droit d’exister, de revendiquer, de prétendre, d’abord certains par le silence complice de ne savoir revendiquer leur droit, ensuite par l’attitude d’accepter d’avaler des couleuvres, de ne pouvoir affronter avec courage les défis de l’adversité, même si ces derniers moments il y a quelques-uns qui osent, et dont certains sont assassinés (Paix à leurs âmes). Le Tchadien qui en 1979/1980 jusqu’à la guerre contre la Libye était considéré le brave et le téméraire qui ne badine plus avec son honneur est devenu ces 3 décennies un nain froussard. Il aime suivre dans l’humiliation des miettes, que de revendiquer son droit le plus élémentaire.

Pourtant un ras-le-bol perceptible est identifié à ces derniers moments, et ce, depuis le décès d’Idriss Déby. Beaucoup de nos compatriotes se disent fatiguer d’être marginalisés de la sorte, et sont prêts à en découdre même s’il faut aller chercher des armes là où il faut le trouver. Dans ces ingrédients s’entrevoit fort malheureusement le repli identitaire, communautaire que les autres leur imposent. Et c’est là que se trouve le grand danger.

En somme…

Il n’y a pas mieux que le processus actuel, bien qu’on veut l’écorcher et tancer le CMT de déroger à la règle des intérêts communautaires. Il faut laisser le PCMT mener à bon port la transition débouchant sur le pré dialogue et le dialogue inclusif, et permettre aux Tchadiens de faire la paix des braves qui fatalement passera après tout par une assise de vérité, justice, réconciliation et réparation.

Sinon ce sera la casse, et ceux qui pensent être gagnants aujourd’hui seront les grands perdants de demain.

Tchadanthropus-tribune

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