Comment éviter que cet organe qui devrait traquer les vrais détourneurs des fonds se retrouve entre des mains non expertes, des vrais émissaires des lobbies et des mafieux qui traquent des postes de responsabilité dit juteux pour s’enrichir au détriment de l’État ? Comment éviter que les fonctionnaires rigoureux et exemplaires ne soient pas traqués arbitrairement par des personnes qui téléguident l’IGE et qui occasionnent des dépenses inutiles pour le trésor public ?

Le récent limogeage par décret N°0073/PR/IGE/2020 des Inspecteurs d’État Abakar Dirde Zène, Nouradine Cherif Neissa, Nassour Djerbo Mourno, Ndotoumbaye Ngueyara Charles et Bintou Abakar et la nomination des nouveaux   à leurs places ont été interprétés par l’opinion comme une stratégie de diversion du premier responsable de l’Inspection Générale d’État (IGE), Mr Zagalo, pour tenter de justifier les ratés et maladresses de l’IGE ces derniers mois. Car constate-ton, Mr Zagalo, arabophone bon teint, soumet des fiches au Chef de l’État qu’il ne comprend même pas, se contentant de rapporter au chef de l’État ce que les lobbies autour de lui veulent. Comment une telle personne qui n’a aucune formation dans les investigations, aucune expertise dans le contrôle et ne comprenant pas la langue de rédaction des rapports de ses collaborateur soit nommé Inspecteur Général d’État ? Comment explique-t-il au Chef de l’État les rapports qu’il ne peut ni lire ni comprendre ? Pire, rien qu’en jetant un œil sur les différents ordres de missions d’inspection des différents ministères et organismes ? Les missions sont devenues un jeu d’enfant, une occasion pour Mr Zagalo de caser ses différentes connaissances sans aucune qualification afin d’arnaquer les entités contrôlées.

Pour revenir aux faits liés aux limogeages, Abakar Dirde Zène qui a injustement accusé le Ministre d’État SGP dans l’affaire dite « Kalzeubé », il s’est retrouvé grâce aux pistons semble-t-il de l’ancien DG de l’ANS (Djiddi Saleh) au sein de cette institution.  Avec zèle, il portait des accusations que lui dictaient ses mentors qui avaient pour mission de faire partir le Ministre d’État SGP par tous les moyens. Le bouc émissaire trouvé fut le dossier de la pauvre Achta Moussa du MPS. Cette véritable innocente qui réclame son paiement suite à la démolition de leur maison lors de la construction de l’échangeur de la Gare de Moussoro.  Mme Achta Moussa, injustement arrêté avec Kalzeubé, Idriss Goukouni et Abakar Boukar, est gardée depuis lors à la prison d’Am Sinéné par la Cour suprême alors que Kalzeubé et les autres fonctionnaires arrêtés dans le cadre de l’affaire sont libérés.  Les lobbies anti Kalzeubé ont voulu utiliser cette dame pour culpabiliser le Ministre d’État sans y parvenir. Monsieur Abakar Dirdé a fait des avances et des chantages connus de Mr Zagalo et ses collaborateurs à Mme Achta Moussa sans y parvenir.  Ces lobbies mettent encore la pression semble-t-il sur le Président de la Cour Suprême pour maintenir la pauvre Dame injustement en prison alors qu’aucune charge ne pèse sur elle. Nous reviendrons dans un autre article sur l’injustice que subit cette dame.

Dans le cas de Nouradine Cherif Neissa, des sources dignes de foi provenant de son entourage, du Ministère du Plan et même de l’Inspection Générale d’État s’étonnent que ce semi-analphabète, souffrant récemment des troubles Psychiatriques avant d’être soigné par des praticiens traditionnels soit nommé Inspecteur d’État et envoyé dans un ministère sensible comme celui du Plan.  Il était téléguidé par les lobbies auxquels appartenaient Hissein Tahir Sougoumi Ex-Secrétaire d’État du Plan et ses parrains généraux ainsi que quelques cadres à qui on a promis la non-poursuite et de la promotion comme l’ex DGA du Ministère du Plan Mme Ramada et l’ex DAFM Ngario Joseph, ainsi qu’un certain Youssouf Aware Neissa du projet SWEDD qui se trouve être le frère de Nouradine Cherif Neissa. La bande à bénéficier de la connivence de L’ex DGA de l’ANS Mahamat Charfadine Margui, auteur d’une fausse fiche contredite par d’autres services des renseignements et qui a fini par être débarqué de son poste.  Toute cette bande rêvait de démanteler le Ministre du Plan Dr Issa Doubragne et son ex-DG Houlé Djonkamla qui jouissaient de la confiance du Chef de l’État et qui savaient mobiliser les partenaires. Se basant sur la Fiche mensongère de l’ANS, La mission de Nouradine Cherif Neissa a tenté de semer le doute sur la compétence du Ministre et son ex-DG en les accablant gratuitement d’avoir détourné les fonds et de s’enrichir illicitement. Malgré les multiples tentatives de Nouradine d’utiliser le DG contre son Ministre, ce dernier a assumé courageusement la mission d’expliquer à la justice la cabale montée de toute pièce contre son ministre et lui. Aujourd’hui et malgré l’évidence des faits connus de tous, le Président de la Cour Suprême maintien en détention préventive l’ex-DG du Ministère du Plan Mr Houlé Djonkamla sous la pression semble-t-il des mêmes lobbies. Pour combien de temps ? nous reviendrons en détail sur le rôle des uns et des autres sur cette cabale.

Le remplacement de Nassour Djerbo Mourno, ce stagiaire qui n’a jamais travaillé dans le public ni le privé et qui a été nommé inspecteur par l’appui de Hissein Tolli ex-Inspecteur Général d’État adjoint a laissé un gout amer aux avocats des maires Mariam Djimet Ibet et Tidjani Nourene. Car ils attendaient la confrontation avec ce bambin qui est téléguidé   pour régler les comptes au profit de son lobby dont les ramifications se trouvent au bureau politique du MPS conduit par Mr ZENE BADA. Oui, tout le microcosme du MPS sait que lorsque les rumeurs indiquaient que le Chef de l’État voulait d’une femme à la tête du parti, Zen BADA avait remué ciel et terre, sans se cacher pour convaincre ses partisans de l’IGE et le Ministre Djimet Arabi d’emprisonner rapidement Mariam Djimet Ibet qui était pressentie au secrétariat général du parti.  L’ex-Maire de la ville de N’djamena et son adjoint   devaient être décrédibiliser selon ce lobby. Dans la précipitation, la Plainte qui à permis d’emprisonner la maire et son adjoint était si mal ficelée que l’Inspection Générale d’État était revenue sur ses pas pour la modifier. Malheureusement pour l’IGE, la manœuvre a été mise à nue grâce à la vigilance des avocats des maires. Mr Nassour Djerbo Mourno, ce stagiaire zélé qui a été utilisé pour mener cette investigation à charge a été limogé pour sauver la face de l’IGE devant la justice et l’opinion.  Dans le cas des Maires, la plainte a été portée contre eux par l’IGE sans aucune audition préalable. Avec le limogeage de cet Inspecteur d’État qui était en réalité un stagiaire, les maires n’ont plus la possibilité d’être confronté à leur accusateur et ont passé des mois en prison à cause du clientélisme de Mr Zagalo qui n’est pas inquiété.

De la légèreté inquiétante doublée d’un laxisme mercantile

De ce qui précède, on est en droit de se demander comment ces personnes incompétentes ont été proposées au Chef de l’État pour leurs nominations comme Inspecteurs d’État sans aucun contrôle conséquent sur leurs formations et leurs expériences ? Comment ont-ils prêté serment devant la cour suprême sans un contrôle de régularité, de légalité et de sincérité de leur parcours ?  Il suffit de regarder les ordres de missions pour se rendre compte que des individus sans aucune formation avec le métier d’inspection et n’ayant jamais exercé ou formé dans le métier son copté par Mr Zagalo et ses Mentors pour escroquer, divertir et perdre du temps aux travailleurs consciencieux dans les différentes administrations. Lorsque les vrais détourneurs sont identifiés, ils ne sont jamais inquiétés et finissent par s’entendre avec l’IGE au détriment de l’État. Alors que les innocents dont les postes de travail sont convoités par les lobbies des prédateurs sont accablés de faits montés de toutes pièces qui ne résistent devant la justice ; ils sont finalement humiliés, emprisonnés, relevés de leurs postes. C’est le cas de Mr Abdelkader Tidjani Koiboro ex-Sg de l’agriculture, Mr Laurent Dihoulné ex-Sg de l’Education, Mme Kassadoih Kanika Loli ex-DG du SGG, Mr Kimto Nadjibaye ex-Contrôleur Financier, Mr Houlé Djonkamla ex-DG du Plan, Mr Madou Fatchou Sangué ex-DG des affaires Étrangères, Idriss Goukouni ex-Inspecteur des infrastructures, Abakar Boukar Ex-Dg de l’ordonnancement, Issa Doubragne Actuel Ministre du Plan et Kalzeubé Pahimi Deubet Actuel Ministre d’État SGP, etc…

A défaut de rétablir la cour des comptes pour faire un travail cohérent et conséquent  comme dans tous les États de droits, Il est urgent Monsieur le Président de la République, qu’un contrôle soient effectués par la Cour suprême sur la qualité et les antécédents des Inspecteurs d’État et contrôleurs d’État afin de relever  le niveau de l’IGE d’une part et d’assurer sa respectabilité tant au sein de l’opinion nationale que de la communauté des partenaires au développement de notre pays qui ne croient plus aux  travaux de cet organe rattaché au Chef de l‘État. Car selon les informations concordantes, certains grands détourneurs comme l’ex DAFM du Ministère de l’Élevage Mr Haliki Choua Mahamat qui doit des milliards détournés à l’État au Ministère de l’élevage est recyclé comme, tenez-vous bien, chef de département de poursuite à l’IGE par clientélisme et gabegie de Mr Zagalo.  Selon les indiscrétions de ses propres collègues, Mr Haliki Choua Mahamat n’a jamais prêté serment comme peut le vérifier aisément la cour suprême. Poussant plus loin la gabegie et contre l’avis de tous, Mr Zagalo a, déjà par laxisme nommé deux de ses anciens directeurs de cabinet Mr Mahamat Ali et Ahmat Abdoulaye Bichara qui ne connaissent rien au contrôle comme Inspecteurs d’État.

Pour mettre fin à l’enrôlement des copains et parents désœuvrés comme le font Zagalo et son équipe, Il est également urgent de constituer au préalable une liste des cadres expérimentés, vérifiée et validée par la cour suprême et mobilisable par l’IGE lors des missions.

Correspondance particulière

Tchadanthropus-tribune

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