De l’avis de plusieurs experts, Madame Mariam Aziza Al-Béchir requiert une compétence assumée dans son travail. L’expertise affirmée qu’elle dégage par son travail, lui assure plusieurs expériences et assez souvent du challenge à reléver. C’est par ce profil qu’elle fut nommée au ministère du Pétrole.

9 jours de séjour au Pétrole, et elle est remercié…

Droite et réservée, Mme Aziza Mariam Al-Béchir cultive le mutisme et le sérieux dans le travail. Pourtant c’est cette femme-là qu’Idriss Déby et sa horde avaient cooptée. Droite dans ses bottes, elle était taillée sur mesure pour ce job, ce n’est pas à travers elle, que certaines magouilles vont prospérer. Mais 9 jours plus tard, le couperet est tombé sans qu’il faille lui laisser la chance de démontrer son savoir-faire. À peine elle a eu le temps de s’installer qu’on lui demande de rendre le tablier. Ce qui dénote des lobbys et autres pressions dans ce ministère.

Pourquoi on lui demande de partir ?

Surement il y a quelque chose qui n’a pas fonctionné ?

Tous les Tchadiens se pourfendent en analyse. En 9 jours d’exercice, Déby et sa horde de prédateurs ne peuvent pas l’accuser de malversations. Alors qu’est ce qu’il faut en tirer comme conclusion ?

La seule chose qu’il faut retenir sans autre forme de procès est que le pédigrée de Mme Aziza Mariam Al Béchir fait peur aux lobbys habitués à dépecer les revenus du pétrole en fonds propres et privés. Ils se sont vite rendus compte qu’il y a erreur de casting. Certaines langues pendant notre enquête affirment qu’il y a un dossier qui lui a été soumis, et qu’elle aurait demandé de l’étudier en profondeur avant d’apposer sa signature. Une demande qui aurait énervé Déby. Si ces propos se confirment, ce qu’il faut retenir que la gestion de notre pays demeure toujours en coupe réglée. Aucun ministre dans le gouvernement d’Idriss Déby ne peut réfléchir et prendre une décision à son âme et conscience. Rares sont ceux qui se sont opposés au maitre des lieux sans subir la fameuse lancée du cendrier. “ En fait, disons, vous ne devez jamais avoir votre point de vue sur ce qu’il pense être sa chose – Le Tchad “.

Idriss Déby et sa horde se trouvent à l’étroit après la nomination de ce cadre qui a fait ses lettres de noblesse dans des cabinets à l’international. Et, cette éjection subite met en lumière sur les carences et les manques de vision de l’exécutif tchadien dans la gouvernance et la gestion des ressources humaines dans notre pays.

Quel message faudrait-il envoyer à la nouvelle génération ?

Malgré les discours décousus à l’endroit de la jeunesse, Idriss Déby s’en fout éperdument de celle-ci quand il constate que les intérêts qui lui reviennent sont en danger immédiats. La jeunesse est devenue un fonds de commerce sur laquelle il s’adosse pour faire de fausses promesses, ce n’est pas lui n’on plus qui veille à sa pérennité, ou à sa destinée. Il l’utilise à bon escient, sans lui donner la chance de s’exercer en dehors du cercle qui lui est propre.

Tout au long de sa gouvernance, les actes qui ont permis de virer un cadre compétent et reconnu de ses collègues ne sont pas nouveaux. Il est triste de constater qu’avec Idriss Déby, le Tchad importe peu, quel que soit la nature de ses discours assez souvent démagogues, c’est les intérêts des lobbies qui lui sont proches, de son entourage, de ses proches parents, et surtout de ses enfants qui priment. Ceux qui font semblant de le comprendre que maintenant, doivent s’y resoudre à exercer à contenir l’ire quotidienne.

Comme toujours, avec le régime MPS, les langues finiront par se délier. Rien n’est au secret. Le régime n’est pas assis sur un État qui fonctionne au secret. Attendons de voir les informations qui sortiront, et ces vraies raisons nous permettront d’en tirer les conclusions adéquates. Croyez-nous, elles ne seront point loin de l’analyse étalée ici.

Tchadanthropus-tribune

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