22/07/2016: TCHAD/Grève sur impayé de bourses et salaires: La grève se poursuit à l’université de N’Djamena malgré l’appel à la levée de grève de l’UST mercredi dernier. « La grève se poursuit à l’Université de N’Djamena », informe Le Progrès du 15 juillet 2016. La grève de la section de l’Université de N’Djamena du Syndicat National des Enseignants et Chercheurs du Supérieur (SYNECS), relancée dernièrement, le 02 juin 2016 se poursuit, alors que s’annoncent les vacances académiques. Aucune revendication n’est satisfaite, justifie le Secrétaire général du  SYNECS, section de l’Université de N’Djamena, M. Nadjitonon Ngarmaïm, dans les colonnes du quotidien Le Progrès. « Les arriérés de la honte », martèle La Voix. Pour la situation des maîtres communautaires, nos confrères s’indignent que ça ne fasse pas très sérieux quand on traite les hommes et les femmes qui représentent plus de 75% du personnel de l’éducation nationale de notre pays. C’est ridicule et humiliant pour un pays qui aspire à l’émergence. « La misère des fonctionnaires », renchérit Abba Garde. Sous prétexte que le prix du baril de pétrole a vertigineusement chuté sur le marché international, le gouvernement tchadien n’est plus en mesure de respecter ses engagements. L’éditorial de Le Citoyen ajoute que « Ce mal vivre, cette souffrance, qu’endurent les Tchadiens illustre parfaitement une crise de la gouvernance ». Dans quelle démocratie, le bien-être est non plus une réalité, mais senti plutôt par les travailleurs comme un rêve, s’interroge-t-il. Éclairage répond que malgré le contexte international marqué par la baisse des cours du pétrole brut, la rente pétrolière fait toujours le bonheur de quelques privilégiés. « Les grands gagnants sont : la famille Itno et la SHT, Djerassem Le Bemadjiel alias, l’enfant porte-bonheur du régime MPS et l’État camerounais », informe Le 3ème Œil. « Alors que la population croupit sous le poids de la misère et les travailleurs font face à l’irrégularité de salaire, Deby se permet le luxe de construire une mosquée somptueuse à Amdjarass dénommée mosquée IDI », affirme Tribune Info. « Esso et les pétroliers doivent plus de 400 milliards au Tchad ! », s’exclame Le Potentiel. Pour nos confrères, de 2003 au 31 décembre 2015, neuf (9) compagnies pétrolières ne sont pas acquittées de redevance statistique sur les exploitations du brut considéré pourtant comme une charge déductible.

 

Tchadanthropus-tribune avec Tchadpages 

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