Idriss, tu sais que le peuple tchadien te déteste. Aussi, le peuple sait que tu le détestes. C’est kif kif. C’est donnant et donnant, tu le montres si bien.

 

Mais quand il ya mort d’hommes, quand il ya plus d’une cinquantaine de morts et de chairs déchiquetées violemment, quand il ya des blessés par centaine et des traumatisés par milliers, ton devoir en tant que président t’interdit de te barricader dans ton luxueux salon et de rester indifférent.

 

Président, montre-nous un peu de qualité humaine et un sens de responsabilité qui sied à ton titre de président. Les tchadiens meurent, attaqués des terroristes. Tu parles difficilement comme si c’est trop te demander, comme si te demander de parler spontanément, c’est t’emmerder.

 

Idriss, parmi le peuple il ya des hommes et des femmes intègres que Dieu voit et entend. Fais attention à tes comportements, à ta manière, à tes suffisances et tes arrogances. Fais attention à ton indifférence quand les malheurs frappent le peuple, une indifférence qui te déshumanise.

 

Tu sembles dire que tu veux profiter de la vie aujourd’hui et maintenant, t’en foutre de demain et advienne que pourra. C’est ce que tu dis et c’est ce que tu nous montres. Monsieur le président, tu te trompes.

 

Ta perte ne sera qu’un début et non une fin. 

 

Par contre, le peuple tchadien ne se perdra pas. Il se remettra de tous les maux et les torts que tu lui as causés. C’est là qu’il ya erreur de ta part, c’est cet angle qui t’échappe, c’est cette vue sur laquelle ton esprit se ferme et s’aveugle. C’est une dernière voix pour te sauver. A toi de choisir.

 

Hamad Guéra

 

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