Vendredi dernier en journée, une source averti la rédaction d’un cas de récidive, d’assassinat sur un entrepreneur. Le fils d’un officier, général de l’armée nationale répondant au nom de Mahamat, il serait le fils du général Moussa Haroun Tirgo, qui a tiré avec une arme de poing, et à bout portant sur un entrepreneur/orpailleur. Cet entrepreneur aurait sur lui plusieurs kilos d’or.

Le mobile jusqu’à là n’est pas établi, mais il en ressort que le criminel n’est pas à son premier forfait.

Il y a deux mois, le même individu libérer juste une semaine de la prison pour un fait pénal, tire à bout portant sur un citoyen, le blessant grièvement et le laissant pour mort, gisant dans son sang. Il a fallu l’intervention de la population pour le secourir et l’envoyer d’urgence à l’hôpital. Heureusement la victime a eu la vie sauve après l’intervention des médecins.

Si la même personne vient de récidiver ce qu’il y a un problème grave d’autorité publique, qui n’impose point l’autorité de l’État ?

Dans un pays de droit, la place de ce criminel est en prison, il n’est pas normal qu’un seul individu tire plusieurs fois sur plusieurs personnes, tuant, blessant, des paisibles citoyens, et qui se trouve être en liberté totale ?

Autre chose, autre fait. Ce samedi 19 juin 2021, en pleine journée dans la capitale, deux véhicules V8 s’arrêtent à hauteur de l’homme d’affaires Brahim Nokour Tinami pour l’enlever. Un motocycliste qui les a suivis jusqu’au quartier à Farcha a réussi par donner l’alerte aux autorités, et il a fallu une mobilisation sans faille de sa communauté, des amis et proches pour qu’il soit relâcher deux heures après.

  • Qui sont ces bandits (puisque c’est le comportement de bandits) qui opèrent en plein jour dans la capitale sans y être inquiété ?
  • Connaissant ses ravisseurs, Brahim Nokour Tinami doit les dénoncer à la justice, pourvu qu’il ait des magistrats courageux qui acceptent de poursuivre.

La semaine dernière, un autre officier de la DGSSIE, le fameux général Brahim Allawahit a effectué nuitamment une descente chez un commerçant de la ville. Deux véhicules armés de soldats avec Brahim Allawahit débarquent chez un commerçant pour le menacer de les suivre. Ne le trouvant pas au 1er domicile, il menace le fils du commerçant de leur indiquer le second domicile du commerçant. Heureusement que le commerçant averti rapidement a pris la tangente. Brahim Allawahit menace de revenir, pour quel mobile ? Personne ne peut répondre à cela.

Ces évènements viennent se rajouter à d’autres faits qui passent inaperçus, et qui font légion chaque jour.

Dans le même ordre d’élan, deux militaires de la Garde nationale et nomade du Tchad (GNNT), un adjudant-chef de la Légion de gendarmerie n°12 d’Ati, un gendarme déflaté et un militaire de la zone de défense n°6 ont été arrêtés pour diverses infractions, a annoncé vendredi dernier le colonel Abakar Abderaman Haggar, porte-parole de la Gendarmerie nationale.

À N’Djamena, un gendarme déflaté de 22 ans a été interpellé pour association de malfaiteurs. Selon la gendarmerie, lui et son groupe se réunissaient régulièrement dans la cour du lycée de la Liberté pour consommer de la drogue.

Les deux militaires de la GNNT, âgé de 32 et 43 ans, sont soupçonnés du vol de cinq téléphones portables, des chargeurs, des pochettes et divers effets militaires.

Le militaire de la zone de défense n°6 qui a été arrêté est soupçonné de vol de nuit. Il est âgé de 28 ans.

« Certains ont été pris en flagrant délit », selon le directeur de l’emploi à la Gendarmerie nationale. Ils ont été gardés dans des locaux disciplinaires en attendant d’être remis à la justice.

 

Tchadanthropus-tribune

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