De sources dignes de foi, le directeur de la police judiciaire subit des pressions terribles au point de ne pas dormir chez lui. Les faits violents des responsables MPS au pouvoir viennent une fois de plus de porter une lame de points négatifs dans la justice de notre pays. Il n’y a pas longtemps, le ministre des Finances avait déposé une plainte contre x sur l’imitation de sa signature afin de payer la centrale des pharmacies à hauteur de plusieurs milliards de FCFA. On murmure à N’Djamena que l’imitation de la signature est le fait du TPG actuel (trésorier général payeur), et que la police judiciaire se trouve bloquée à cause des interventions de plusieurs personnalités hautes placées.

 

L’instruction de l’enquête serait terminée, mais la décision tarde à venir, gênée par des grosses mains chapiteaux. Selon nos mêmes sources, le directeur de la police judiciaire subi de pressions énormes sur cette affaire relative à l’imitation de la signature du ministre des Finances qui indexe son Trésorier payeur général.

Après leur audition par la police judiciaire, selon des sources concordantes, le TPG serait épinglé et désigné comme responsable. Dans une procédure logique, dans un pays logique, il devrait être écroué depuis que l’enquête a été bouclée. Seulement le directeur de la police judiciaire est soumis à d’énormes pressions et appels pour ne pas mettre au frais le TPG. Le Mollusque argenté (Pahimi Kalzeubet) qui risque de laisser de plumes dans cette affaire et son adjoint, intime l’ordre à la DPJ de ne mettre aux arrêts le TPG. Qui les a briefés pour ce contre-ordre ? Où jouent-ils aux boy-scouts plus royalistes que le roi ? Il en est de même de Kassiré Koumakoye et du ministre de la Justice Djimet Arabi, tous exercent une pression énorme pour que le DPJ étouffe cette affaire. Voilà comment les choses se passent au Tchad qui se veut un pays de droit. Si vous êtes du clan ou bien si vous avez de liens de parenté avec le roi Idriss Déby, vous ne ferez pas la prison, tous les bouffons interviendront pour vous sauver, par contre si vous êtes un simple citoyen lambda, travaillant honnêtement, pas proche du clan, alors bonjour la galère. C’est ça l’image de la 4ème République qui se veut un pays respectueux des droits de l’homme.

 

Pour des problèmes moins que rien, des cadres du Ministère de la Justice croupissent depuis plusieurs mois en prison, alors que pour faux et usage de faux, on est protégé avec l’arrogance des lieux, et on nargue tout le monde comme pour les défier. Ainsi va la 4ème république de deux poids et deux mesures.

 

Toi tchadien ordinaire, fils du peuple tant pis pour toi.

Tchadanthropus-tribune

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  • De deux l’une, soit les milliards seraient destinés directement au Président et dans ce cas il protège en personne le voleur ou le voleur aurait joué au petit malin pour son propre compte et dans ce cas le présent, au moins une fois dans sa gestion du Tchad, va montrer aux Tchadiens que c’est bel et bien lui qui préside le Pays et ne craint rien, donc il interviendra personnellement pour l’arrêter et rendre justice au PEUPLE TCHADIEN! et dans la foulée, mettre fin á la fonction du ministre en question, car au moment même de sa nomination, ce ministre était indexé par l’IG pour malversation financière.

    Commentaire par GOUVERNANCE le 22 août 2018 à 4 h 59 min
  • http://www.tchadactuel.com/?p=15840
    Ministre des finances, un loup dans la bergerie
    « La 4ème République est bâtie sur des valeurs fortes qui imposent des attitudes, des pratiques et des comportements nouveaux et vertueux. » Ces sont les mots du président de la fameuse 4ème république du Tchad. Bien sur que nous ne prenons pas ces mots trop au sérieux vu l’historique des platitudes de IDI, de « ni or ni argent » (pour le peuple) en passant par « la kermesse du désordre est terminée ».

    Pour les naïfs d’entre les tchadiens qui pensent que la 4ème république apporte quelque chose de nouveau, prenez l’exemple de l’actuel ministre des finances, M. ISSA MAHAMAT ABDELMAMOUT un faussaire connu des rouages du ministère des finances nommé à la tête de ce ministère. Pendant que M. Deby signait le décret nommant Issa Mahamat Ministre des finances, ce dernier était impliqué dans une affaire de détournement des deniers publics, ses complices étaient arrêtés au moment de son entrée en fonction.

    Le ministre des finances a occupé les fonctions suivantes : Inspecteur Général d’État Adjoint, Inspecteur à l’Inspection Générale des Finances, Chef de Division au Contrôle Financier. D’après le site du ministère des finances, Monsieur le ministre aurait une pléthore des diplômes et certificats.

    Trois salaires

    Au moment même où il était inspecteur générale des finances le monsieur percevait illégalement 3 salaires : un salaire au Ministère de l’éducation, un salaire au ministère des finances et un salaire au BNF. Au moment où la plupart des tchadiens broie du noir à cause de la crise économique causé par Issa Mahamat et ses semblables, le sieur perçoit 3 salaires. Pire, ces abus des maigres ressources publiques sont connus de tous. Les quelques rares intègres qui ont essayés de soulever l’ironie ou le paradoxe ont payé de leur poste. Pourtant ce ne sont pas les preuves qui manquent, les fiches des paies du Ministre, dont nous détenons des copies, montrent clairement le paiement régulier de trois salaires équivalant aux trois postes différents dont bénéficie M. Issa Mahamat Abdelmamout.

    Vol des biens publics

    Étant Chef de Division au Contrôle Financier, le Monsieur était impliqué dans une affaire de faux marchés destiné à détourner des biens publics, pour sauver sa peau il a poussé son chef de service et complice un certain Yaya Aliddou dans le précipice. Il a accusé son chef de service d’avoir imité sa signature et il a nié en bloc les accusations. Pour se disculper il fait remarquer une légère variation sur la forme des signatures.

    Le ministre est aussi impliqué dans l’affaire de manipulation des lignes des crédits accordées aux différents délégués régionaux. Un Contrôleur financier, un directeur d’ordonnancement adjoint, deux chefs de service, ex SG de l’agriculture, ex Sg de ministère du commerce et plusieurs autres personnes sont retrouvés en prison mais Issa Mahamat a encore échappé sur une technicalité les signatures sur les dossiers sont légèrement différentes du sien.

    Maintenant que le Monsieur est ministre des finances, fini les niaiseries des détournements en million on parle maintenant en milliard. Plusieurs documents dont nous détenons des copies montrent que les prochaines cibles de détournement de M. le ministre sont les investissements suivants:

    Le centre pharmaceutique d’achat (CPA)
    La construction de la route Angoura- Ndjamena bilala
    La construction de la route Guelendeng-Bongor
    Construction du siège de ministère des finances

    Les différents documents, vérifiés et authentifiés, qui nous sont parvenus du ministère des finances, et dont nous avons choisi de ne pas publier pour le moment, sont édifiants. Une chose ressort clairement les signatures et visa sont toujours légèrement ou significativement différents. Ainsi le ministre a perfectionné l’art de légèrement modifier sa signature afin de clamer que ce n’est pas lui le signataire en cas de pépin. Or les détails à venir sur les détournements scandaleux dont il est le chef de bande sont choquants et discrédites totalement les sorties inopinées de M. IDI contre les menus fretins de la Douane et BNF.

    « Les problèmes du Tchad sont ailleurs. Les Tchadiens ne mangent pas à leur faim, les enfants ne vont pas à l’école… Quand va-t-on réformer en profondeur tout le système ? » Encore des mots de Monsieur IDI.

    Ceux qui pensent que les mots du chef de la 4ème république ont toujours des mérites, dites-nous, si les intentions sont réellement de reformer le système en profondeur et assainir les finances publiques va-t-on nommer un récidiviste criminel financier à la tête du ministère des finances et du budget? Ceux qui pensent que ce ministre malfrat serait dégommé du gouvernement doivent se préparer à déchanter car M. IDI aime s’entourer de ses semblables.

    Qui met un loup dans la bergerie ne peut pas prétendre que ses intentions sont de garder les moutons en sécurités.

    La Rédaction

    Commentaire par GOUVERNANCE le 22 août 2018 à 5 h 02 min
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