L’opinion publique reste interrogative de l’interpellation et l’incarcération de l’ancien cadre Idriss Goukouni dans l’affaire de l’arnaque sur État de la Dame Achta Moussa Ali. Il en ressort curieusement que les documents en notre possession disculpent le sieur Idriss Goukouni connu pour son intégrité de gestion. Selon nos informations ce monsieur est un ancien cadre qui est resté intègre sur toutes les missions qu’on lui a confiées. Son incarcération actuelle à la prison d’Amsinéné reste floue, tout comme le procédé par lequel la police est venue l’interpeler à son domicile sans convocation quelconque ni mandat, ce qui est soi déjà un vice de procédure.

Grave, ce monsieur a été interrogé sans la présence de son avocat, dans une affaire où on lui reproche un abus de pouvoir, faux et usage de faux, et d’autres chefs d’inculpation.

Selon nos investigations et les conclusions de l’enquête, plusieurs cas le disculpent. Dans l’affaire de madame Achta Moussa Ali, Il en ressort de l’enquête que monsieur Idriss Goukouni n’était même pas en fonction. C’est un certain Abdelbassir Dahia qui était en fonction et avait signé les documents et ce dernier n’a même pas fait la passation de service avec monsieur Idriss Goukouni. Au moment où nous mettons cette publication en ligne, le fameux Abdelbassir Dahia aurait disparu.

Aucun des documents qui sont dans le dossier de la police ne comporte la signature de monsieur Idriss Goukouni. Ensuite, en 2018 lorsqu’ils signaient le reliquat monsieur Idriss Goukouni était déjà à la retraite, donc il ne pouvait pas détourner ce fameux reliquat pour lequel on l’accuse.

En plus, les dates ne correspondent pas non plus, il n’est donc pas possible que ce soit lui qui ait commis ces actes.

Lors de l’audition de madame Achta Moussa Ali, cette dernière a affirmé qu’elle ne le connaissait pas et qu’elle n’a rien signé avec lui.

Même son de cloche du côté de certains policiers qui affirment qu’il n’a rien à voir dans cette histoire, mais on a l’impression que quelqu’un s’acharne sur lui.

C’est qui est encore grave, ce qu’il est envoyé dans la prison où est incarcéré l’assassin de son fils. Cela prouve l’hypothèse qu’il y a quelqu’un qui veut avoir sa peau. Si cela se confirmait, sa vie doit être à l’heure actuelle en danger.

La justice tchadienne doit faire attention à ces procédures et éviter ces genres de faits qui risqueraient d’autres conséquences sur la sécurité des prisonniers. Si tout cela est vrai, il faut reconsidérer la situation carcérale et judiciaire de ce fonctionnaire dont tout le monde ne dit que de bien.

     

 

 

Tchadanthropus-tribune

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