Dans un communiqué, l’Association des Femmes pour le Dynamisme citoyen au Tchad (ASFEDYC) plaide auprès des autorités compétentes pour la libération du journaliste Monodji Mbaindiguim Olivier et ses codétenus dans un bref délai.

 

L’Association des Femmes pour le Dynamisme citoyen au Tchad (ASFEDYC) souligne qu’en début d’année 2025, elle a enregistré à des cas de violations de diverses typologies dont les viols, les cas de féminicides, l’insécurité grandissante perturbant ainsi la quiétude de la population en général, les jeunes filles et femmes en particulier. “Et, comme cela ne suffisait pas, au lieu que le gouvernement tchadien se penche sur les réels problèmes des citoyens, notamment, la sécurité des personnes et de leurs biens, l’applicabilité des textes et lois nationaux qui protègent les jeunes filles et femmes, la flambée des prix des denrées de première nécessité, il se livre allégrement aux arrestations arbitraires des journalistes“, indique le communiqué. Ce que ladite association qualifie “d’intimidation à la profession du journaliste au Tchad”.

 

Le cas le plus récent est celui du 05 mars 2025 marqué par l’arrestation du Directeur de publication du Journal Le Pays Monodji Mbaindiguim Olivier, qui “croupit” depuis le 10 mars 2025 à la maison d’arrêt de Klessoum.

De tout ce qui précède, l’Association des Femmes pour le Dynamisme citoyen au Tchad (ASFEDYC) plaide auprès des autorités compétentes pour la libération du journaliste Monodji Mbaindiguim Olivier et ses codétenus dans un bref délai.

 

L’association rappelle qu’aujourd’hui et plus que jamais, les journalistes participent de manière significative dans la promotion et la protection des droits des femmes au Tchad. Elle exprime toute sa solidarité aux organisations faîtières de défense des droits des journalistes tchadiens, en l’occurrence l’Union des journalistes tchadiens (UJT), au journaliste Monodji Mbaindiguim Olivier et ses compagnons, sa famille ainsi que ses amis de lutte.(TI)

Tchadanthropus-tribune 

585 Vues

---