Ce vendredi 25 avril 2025, la secrétaire d’État à la Santé publique et à la Prévention, Dr Mbaïdédji Dékandji Francine, a lancé officiellement les activités de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme. La cérémonie s’est déroulée au centre de santé d’Atrone, dans le 7ème arrondissement de N’Djamena.

 

Placée sous le thème « Réinvestir, réimaginer et raviver nos efforts communs pour mettre fin au paludisme », cette journée a été marquée par des interventions, une visite des stands d’exposition et la remise de récompenses à une dizaine de femmes ayant scrupuleusement respecté le calendrier de prise des traitements antipaludiques.

 

Le coordonnateur adjoint du Programme national de lutte contre le paludisme et vice-président du comité d’organisation, Dr Kodbesse Boulotigam, a reconnu l’engagement de tous les acteurs ayant contribué au succès de cette célébration. Il a exhorté les équipes mobilisées à mener efficacement les activités prévues pour cette journée, afin de maximiser leur impact.

 

La représentante de l’OMS au Tchad, Dr Blanche Anya, a pour sa part rappelé que pour inverser les tendances actuelles et accélérer les progrès, il est indispensable d’adopter des initiatives majeures et de changer les approches stratégiques. Selon elle, cette journée représente une opportunité de renouveler les engagements des partenaires pour l’éradication du paludisme et de réfléchir aux actions nécessaires pour atteindre cet objectif.

 

Dans son discours, la secrétaire d’État à la Santé publique et à la Prévention, Dr Mbaïdédji Dékandji Francine, a souligné l’urgence d’intensifier les efforts, en rappelant que le paludisme reste fortement endémique au Tchad, où il constitue la principale cause de consultations et de décès dans les structures de santé. Elle a également mis en exergue les progrès réalisés à ce jour, tout en reconnaissant que des défis importants subsistent.

 

Selon les données citées par la secrétaire d’État, environ 2,2 milliards de cas de paludisme et 12,7 millions de décès ont été évités à l’échelle mondiale depuis 2000, grâce aux efforts conjugués des États et de leurs partenaires. Au Tchad, 3 948 682 cas suspects ont été enregistrés en 2024, avec un taux de confirmation biologique de 94,35 %. Ces statistiques, a-t-elle précisé, appellent à une mobilisation collective renforcée pour réduire davantage l’impact de cette maladie.

 

Dr Mbaïdédji Dékandji Francine a rappelé que l’élimination du paludisme d’ici 2030 constitue une priorité absolue pour le gouvernement tchadien avant de conclure en affirmant que des stratégies révisées et robustes sont en cours de déploiement pour atteindre cet objectif ambitieux, tout en exhortant à la vigilance et à la collaboration active de tous les acteurs. Source TchadInfo

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