Les professions judiciaires libérales (avocats, notaires et huissiers) ont manifesté ce 21 février 2022 de la Cour suprême au ministère de la Justice, dans le 8ème arrondissement, pour exiger le respect des droits humains, l’impartialité et l’indépendance de la justice.

 

Tous habillés en robe noire, ils ont marché sur un itinéraire de plus de 3 km. Arrivés devant le ministère de la Justice qui a été le point d’arrivée de leur marche, les auxiliaires de la justice ont dévoilé l’objectif de cette marche : « dénoncer le laxisme de l’État sur la récurrence des conflits intercommunautaires de ces derniers jours qui remettent en cause la cohabitation pacifique ».

Le président de la Chambre des huissiers du Tchad, M. Eldjimbaye Élysée, a indiqué que le Tchad tient la queue dans l’indice de développement humain et la tête en matière de violence ».

« Aujourd’hui, nous sommes sortis pour qu’il y ait un espace de paix et de liberté », a-t-il dit. Le président de la Chambre nationale des notaires du Tchad, M. Djomian Germain, a expliqué qu’ils sont « excédés par la récurrence des tueries, des barbaries et des massacres de paisibles citoyens dans leur propre pays qui se dit un État démocratique et un État de droit ». Ils se disent excédés par l’absence de l’autorité de l’État avec pour conséquence directe l’inégalité et l’impunité.

Le président de la Chambre nationale des notaires du Tchad, M. Djomian Germain, a expliqué qu’ils sont « excédés par la récurrence des tueries, des barbaries et des massacres de paisibles citoyens dans leur propre pays qui se dit un État démocratique et un État de droit ». Ils se disent excédés par l’absence de l’autorité de l’État avec pour conséquence directe l’inégalité et l’impunité.

Pour sa part, Djérandi Laguerre, bâtonnier du Conseil de l’ordre des avocats du Tchad, a déclaré « qu’ils marchent pour réclamer et exiger le respect des droits humains et dire non à la barbarie ». Il appelle l’État à assumer sa responsabilité.

« Trop c’est trop, le sang à assez coulé. Toute la population tchadienne est endeuillée et continue d’être endeuillée. L’État a l’obligation régalienne d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens », a ajouté le bâtonnier.

 

Tchadanthropus-tribune avec Alwihda

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