Les employés nationaux de la CNPCIC ont tenu une assemblée générale ce 3 mai 2025 pour discuter des négociations sur la Convention collective-type de branche du secteur pétrolier au Tchad. Après des échanges, ils ont donné un délai de deux semaines à leur direction pour reprendre les négociations avec des propositions concrètes.

 

Dans sa declaration sanctionnant cette assemblée générale extraordinaire, Djegolmem Celestion, secrétaire général de la cellule syndicale des employés nationaux de la CNPCIC, a dénoncé le manque de volonté de la direction de l’entreprise dans la mise en œuvre de la convention. Il a rappelé que cette convention avait été officiellement communiquée aux sociétés pétrolières le 25 novembre 2024, avec une injonction de débuter les négociations dans un délai de quinze jours.

 

Cependant, malgré plusieurs séances tenues en février 2025, les propositions de la direction ont été jugées insuffisantes et irrespectueuses des travailleurs tchadiens. Les employés estiment que la direction invoque des contraintes financières pour justifier son manque d’engagement, tout en observant le développement rapide des projets pétroliers sur les différents sites de la CNPCIC, première compagnie pétrolière en termes de production au Tchad.

 

Le collectif exige que les négociations reprennent immédiatement et appellent la direction à présenter des propositions concrètes dans un délai de deux semaines. Ils avertissent que le non-respect de ces exigences entraînera des conséquences dont seule la CNPCIC portera la responsabilité.

 

Les employés dénoncent également l’injustice perçue dans la gestion des revenus pétroliers, où les travailleurs nationaux se sentent laissés pour compte face aux privilèges accordés aux expatriés. Ils appellent à une gestion équitable et à une meilleure reconnaissance de leurs contributions.(Source TI)

TCHADANTHROPUS-TRIBUNE

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