Le secrétaire d’État aux Finances a, ce 11 juillet, lancé les travaux d’aménagement et de modernisation du port sec de Ngueli. La cérémonie s’est déroulée au sein dudit port sec dans le 9e arrondissement de N’Djaména. C’était en présence du directeur général adjoint des douanes, Kondol Neldji Ismael et du président du Conseil d’administration de la Société de manutention du Tchad (SMT), Taha Ibrahim Taha.

La première phase des travaux de modernisation du port sec de Ngueli prend en compte la réalisation des bâtiments des douanes, des banques, des transitaires, d’un restaurant et d’une mosquée.

La modernisation de ce port ‘’marque le début d’une nouvelle ère et participe non seulement à la dynamique pour accompagner la croissance des échanges commerciaux mais aussi à sécuriser les recettes douanières’’, estime Taha Ibrahim Taha, président du Conseil d’administration de la SMT.

Le démarrage des travaux découle d’un long processus. C’est ce que dit Moucktar Mahamat Zalba, Directeur général de la SMT. ‘’La SMT a signé avec l’Etat tchadien le 12 juillet 2006 la convention pour le financement, la réhabilitation, la construction, l’exploitation et le transfert des terminaux de Ngueli et de l’axe routier Moundou-Touboro approuvé par décret présidentiel n°610 du 19 juillet 2006 ainsi que les avenants 1 et 2 signés respectivement le 24 juillet 2013 et le 21 juillet 2021’’, détaille-t-il.

Un projet apprécié à sa juste valeur par Ali Djadda Kampard, secrétaire d’Etat aux Finances et représentant du ministre de tutelle qui a assuré le patronage de l’évènement. ‘’ Aujourd’hui, nous célébrons un jalon  significatif dans le développement économique de notre Nation (…) Ce projet symbolise notre engagement de bâtir un Tchad prospère et résilient. Il vise à moderniser nos infrastructures et améliorer les services des douanes et de leurs partenaires’’, lance-t-il.

Initiée par la Société de manutention du Tchad et ses partenaires, la première phase de modernisation du port sec de Ngueli va durer une année. L’ensemble des travaux qui comprend deux phases va durer 3 ans pour un coût global de plus de 6 milliards.

Tchadanthropus-Tribune avec Tchad Info

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