Le ministre français des affaires étrangères Jean-Yves Le Driana profité de sa visite en Libye, le 23 juillet, pour tenter de renouer le dialogue avec Misurata. Le président Emmanuel Macron, qui pousse pour l’organisation d’élections en Libye avant la fin de l’année, avait quelque peu omis d’associer la puissante cité-Etat à son mini-sommet du 29 mai à Paris. L’Elysée avait tenté de réparer cet oubli en invitant une délégation misraties peu après, mais celle-ci n’a jamais fait le déplacement, notamment du fait de rivalités entre notables de la ville Finalement, seul Abdelhamid Dabaibas’est rendu sur les quais de Seine il y a une dizaine de jours, en amont de la visite de Le Drian. L’ex-patron du groupe de BTP public Libyan Investment & Development Co (Lidco), désormais à la tête d’une fortune personnelle considérable, a fondé l’an dernier un parti politique, Al Mostakbal Lors de son déplacement à Misurata, effectué dans la plus grande discrétion, Le Drian a notamment invité le député Fathi Bachagha à se rendre à Paris. Celui-ci a accepté mais, sur le fond, il reste hostile à tout deal avec l’homme fort de l’Est Khalifa Haftar, très soutenu par Paris.

Tchadanthropus-tribune avec la lettre du continent.

 

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