Pour la mise en œuvre du plan de traitement intermittent du paludisme pendant la grossesse, le ministère de la santé publique à travers le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) a organisé ce 30 juillet, dans un hôtel de N’Djamena, une réunion de mobilisation de financement.

Selon le coordinateur du PNLP, Dr Mahamat Saleh Issakha Diar, le Tchad a retenu le Traitement Préventif Intermittent (TPI) comme stratégie de prévention du paludisme chez les femmes enceintes. De ce fait, trois comprimés de Sulfadoxine Pyréthamine (SP) leurs sont administrés tous les mois jusqu’à l’accouchement, à la Consultation Prénatale (CPN). Cependant, le pourcentage des femmes enceintes vues dans les formations sanitaires ayant reçu le TPI3 est resté stationnaire (35% en moyenne) entre 2019 et 2022. La déperdition moyenne entre le TPl1 (traitement préventif intermittent 1) et le TPl3 (traitement préventif intermittent 3) est de 56% par an.

Pour remédier à cette situation, souligne-t-il, le PNLP a élaboré un plan d’action en vue de permettre à au moins 60% de femmes enceintes vues à la CPN de bénéficier du TPI3, d’ici à la fin de 2026.

En citant des exemples des pays ayant mis en œuvre le TPI avec succès, tels que la Tanzanie, le Ghana, l’Ouganda et la Zambie, le représentant du représentant de l’OMS au Tchad, Dr John Eyong Efobi, souligne que le TPI est un outil efficace pour améliorer la santé des femmes enceintes et des nouveau-nés dans les régions touchées par le paludisme.

Remerciant les partenaires pour leur présence à cette réunion, le ministre de la Santé publique, Dr Abdelmadjid Abderrahim, a appelé les partenaires à être généreux afin de permettre au ministère de collecter des fonds nécessaires pour la mise en œuvre de ce plan.

Tchadanthropus-Tribune avec Tchad Info

309 Vues

Il n'y a pas encore de commentaire pour cet article
Vous devez vous connectez pour pouvoir ajouter un commentaire