Le Tchad a annoncé envoyer 1000 autres soldats supplémentaires au Mali sous drapeau MINUSMA. Cette décision ne peut répondre aux critères de la république parce qu’aucune institution nationale ne fut consultée.

Pour faire plaisir à la France, le régime CMT s’incline a vouloir sacrifier des centaines de Tchadiens sans demander leur avis.

À quoi sert le CNT ?

Face à cet exemple, le CNT (conseil national de transition) devient la copie conforme de la défunte Assemblée nationale, de surcroît dirigé par une momie vivante qu’est le cleptomane Haroun Kabadi.

Le CMT (conseil militaire de transition) n’a pas de vis-à-vis, un organe consultatif capable de jauger les décisions prises unilatéralement.

Les militaires tchadiens vont servir de chair à canon, là où les autres nationalités peinent par manque de volonté à faire face aux djihadistes.

Comme par le passé, sous drapeau du MINUSMA, nos compatriotes militaires vont être spoliés de leur salaire de base versé par les Nations-Unies.

Comme par le passé, au lieu de toucher 1400 dollars par mois, les 1000 dollars seront soustraits pour n’en donner que 400 ou 200 dollars. Le reste servira à engraisser des individus qui ne vivent que ça et là par le sang et la sueur des pauvres soldats.

La crise qui a engendré dans les années passées les soldats tchadiens sous MINUSMA est encore béante. Beaucoup de militaires tchadiens avaient témoigné à l’époque contre cette injustice, mais ceux qui ont trop parlé ont été éliminés, d’autres rappelés et envoyés au bagne de Koro-Toro.

L’armée tchadienne doit être professionnalisée et organisée. Elle doit d’abord servir le Tchad, son développement avant toute expédition vers l’extérieur. Cette armée ne peut être à la dévotion d’une personne, d’un clan ou d’une communauté. Elle sera le reflet universel de tout un pays.

Le Tchad envoie 1000 soldats pour renforcer la Mission de l’ONU au Mali.

Les autorités de Bamako ont donné leur accord au Conseil de sécurité et aux autorités tchadiennes. Cette annonce intervient alors que la réorganisation de la présence militaire française au Mali est en cours.

Le contingent tchadien devrait quasiment doubler sous le mandat des Nations unies. L’ambassadeur malien à l’ONU a donné son feu vert au Conseil de sécurité. Mais le gouvernement militaire au pouvoir à Bamako tient à préciser que ce renfort intervient « dans un cadre bilatéral et à la requête du gouvernement de la République du Tchad », « pour faire face aux menaces et protéger ses troupes […] au nord du Mali, suite à la reconfiguration de la force Barkhane », la force française au Sahel, qui a retiré 450 soldats du Nord malien.

Côté tchadien, le ministre des Affaires étrangères confirme bien l’envoi prochain de 1000 soldats au Mali. Mais il souligne que ni le calendrier ni la zone de déploiement ne sont précisés et que ces détails seront définis en accord avec les Nations unies.

Lourd tribut

La Minusma avait décidé dès le mois de juin de renforcer de 3 000 hommes ses effectifs militaires, face à la recrudescence des violences dans le centre du Mali.

Le Mali confirme l’envoi par le Tchad d’un millier de soldats supplémentaires.

Le ministère malien des Affaires étrangères a déclaré que le Tchad prévoyait de déployer 1 000 soldats supplémentaires au Mali alors que la France réduit sa présence militaire dans la région du Sahel.

Le Tchad entend déployer 1 000 soldats supplémentaires au Mali en appui des forces engagées dans des combats contre les insurgés, a annoncé le 17 décembre le ministère malien des Affaires étrangères.

« Le déploiement entre dans un cadre bilatéral et à la requête du gouvernement du Tchad, pour le renforcement de son contingent au nord du Mali, suite à la reconfiguration de la force Barkhane », peut-on lire dans le communiqué.

Azem Bermandoa, porte-parole du gouvernement tchadien, a déclaré ce samedi 18 décembre à Reuters que des troupes supplémentaires seraient prochainement envoyées au Mali, sans en préciser leur nombre ni le calendrier de leur déploiement.

« Après le retrait des troupes françaises, il nous est apparu urgent de renforcer les capacités opérationnelles et tactiques de notre contingent en attendant que l’armée malienne et les Casques bleus réorganisent leurs déploiements », a-t-il dit.

On dénombre près de 1 400 militaires tchadiens parmi les 13 000 Casques bleus de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) présents dans le nord et le centre du pays où sévissent des insurgés islamistes en dépit de la lutte engagée depuis neuf ans par les forces internationales pour les neutraliser.

La France réduit sa présence au Mali

Le nouveau déploiement devrait permettre de renforcer ces unités ainsi que d’autres forces tchadiennes au moment où la France a engagé la réduction des effectifs de l’opération Barkhane, qui s’élèvent à environ 5 100 hommes, a précisé le ministère malien.

Tchadanthropus-tribune avec divers Médias

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