11 mars 2020 #TCHAD #MPS : 30ème anniversaire – Une fête qui ne signifie rien aux yeux des tchadiens.
Pour fêter cette maudite fête qui n’amène rien aux Tchadiens, les décideurs de ce parti, les laudateurs, les lèche-bottes, et les griots, après avoir poursuivi leur patron à Bongor, Laï, et Moundou, tous se ruent à Mongo pour remettre le même couvert.
Qu’amène le 30ème anniversaire du MPS aux Tchadiens alors que les maigres ressources de notre pays sont dilapidées pour entretenir les loisirs d’une bande de dépravés sociaux.
On prend l’argent du contribuable pour le dépenser dans des futilités afin de faire plaisir à un soi-disant guide éclairé alors que juste à côté, même dans cette région du Guéra, il y a des citoyens qui vivent dans la précarité la plus absolue. Qu’on pose la question aux habitants de Mongo s’ils ont besoin de cela ? 98 % de cette population vit sans eau, ni électricité, ni soin, dans une pauvreté totale. Les millions qui ont permis d’organiser ce maudit anniversaire devraient améliorer combien de projets dans cette cité ?
C’est toujours les mêmes personnes qui sont au-devant de la scène sans la moindre honte, et sans un projet et vision.
Si Idriss Déby aime les griots qui l’entourent, ceux-ci seront les premiers à le désavouer à la 1ère secousse. N’est-ce ceux-là même qui se sont retrouvés en petit comité quand la nouvelle de sa maladie s’est ébruitée ?
L’anniversaire d’un parti avec l’argent des contribuables est inconcevable. Les partis politiques de l’opposition doivent se concerter pour lever une motion de contestation contre ces méthodes. Une vraie démocratie n’a pas besoin de ça, mais tous les tchadiens pertinemment que le Tchad est une démocrature.
En 30 années de gouvernance, les Tchadiens ont vite fait le constat amer de l’incapacité d’une meute venue au pouvoir par le hasard du temps et malgré la manne pétrolière leur carence à gérer le pays est sans équivoque.
Tout se complait dans la dépravation des mœurs et l’argent du contribuable gaspillé, utilisé à détruire le tissu social des Tchadiens.
Les Tchadiens doivent sortir de leur silence, car, quand ce régime-là disparaitra, ils n’auront que leurs yeux pour pleurer.