Attention, il ne faudrait pas dans l’allure confondre la momie Kabadi avec tout ce que représente l’ancienne Égypte. La narration faite à l’homme sans scrupule devine la coquille vide que Kabadi est devenu, une sorte de nullité admise, qui ne sert à rien et qui couve bon gré malgré ceux qui le porte comme une caution. Kabadi n’est exempt d’allure en n’assumant pas ses responsabilités face à l’histoire, pire que le pion qu’il est devenu pour combler des failles, dont son glissement éhonté de l’ancienne assemblée au CNT jusqu’au secrétariat général du MPS. Il est juste un pion, une « momie » que l’histoire saura retenir négativement.

 

Dans une sortie la semaine dernière face à la presse sur le retour de son collègue du MPS, les journalistes l’ont senti trembler à l’évocation de la question. Sur Zène Bada il s’énerve gratuitement comme si l’arête du poisson lui colle à la gorge, « Que voulez-vous que je fasse, c’est un militant comme tout autre ? J’ai vu qu’il est rentré en fanfare, mais que voulez-vous que je fasse ». Cette sortie gratuitement méchante démontre par méprise que le retour de Zène-Bada gêne la momie Kabadi, et le silence de Zen-Bada relève son tensiomètre.

 

L’attaque sur Siddick Abdelkerim Haggar est tout à fait gratuite. Pourquoi n’a-t-il pas le droit de critiquer les 30 ans de gouvernance du MPS, même s’il fut pendant une période lapidaire ministre dans ce régime MPS honni et déni de tous les Tchadiens.

 

Personne n’a encore digéré les presque 31 ans de dictature, et tout homme politique a le plein droit de dire la vérité pour avancer sur le chemin de la vérité.

 

Les générations futures ont besoin d’un pays pacifié pour faire front contre les adversités de l’avenir. Kabadi a fait son temps de la mauvaise des manières, en volant ce pays et en contribuant à asseoir la dictature. Il doit être le dernier apparatchik à faire la leçon à qui que ce soit, et il n’est un exemple pour personne.

 

Entre Zen Bada et Kabadi, il ne peut avoir de comparaison si ce n’est la politique politicienne. Les ego sont différents, quoi qu’on puisse faire des reproches à l’ancien secrétaire général du MPS.

 

Entre Siddick Abdelkerim Haggar et Kabadi, la différence est abyssale. L’un est jeune homme politique encore en devenir, avec des principes républicains. Kabadi est finissant, voleur, cupide et criminel.

 

Faire de la politique ne veut pas dire être amnésique, et Kabadi a fortiori l’est. Il sait effacer les souvenirs des malheurs, et voir le négatif ailleurs.

 

Science sans conscience, n’est que ruine de l’âme, disait quelqu’un.

 

Tchadanthropus-tribune

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