À

L’Attention du Maréchal du Tchad, le Président de la République IDRISS DEBY ITNO.

Objet : Lettre ouverte.

Maréchal du Tchad ;

Nous avons l’honneur de venir très respectueusement auprès de votre haute et bienveillante personnalité solliciter notre réhabilitation, suite à notre suspension qui a pris le relief d’un licenciement collectif au sein de la Mairie de N’Djamena il y’a cela 24 mois.

En effet, la mission de l’Inspection Générale d’État pour la Commune de la Ville de N’Djamena avait saisi l’ex-Maire, de procéder à la suspension de deux cent cinquante-sept (257) agents recrutés pour l’exercice de 2016-2017-2018 et d’étudier les modalités de leur licenciement et c’est ainsi nous avons été mis à la porte le 01 février 2019.

L’Inspection Générale d’État a soutenu cette décision en rapportant que les différents recrutements n’auraient pas été soumis à l’approbation du conseil municipal par conséquent ne sont pas pris en compte dans le budget.

Maréchal du Tchad, mécontent de ce licenciement, nous avons saisi la chambre administrative du tribunal de grande instance en suspension des effets de la note de service N°001/M/SG/DRHM/2019 du 24 janvier 2019. Heureusement, le tribunal avait accédé à notre requête portant sur la suspension des effets de la note de service.

Cette ordonnance a été signifiée par le greffier en charge de la chambre administratif du Tribunal de Grandes Instances de N’Djamena au Service Juridique en date du 11 décembre 2019, mais jusqu’aujourd’hui rien n’a été fait. Pourtant, la décision de la chambre administrative est exécutoire avant toute chose conformément aux textes règlementaires.

La Mairie avait formulé un pourvoi en cassation contre la décision du premier juge en date de 26-02-2020 mais jusqu’à présent le dossier est resté en instance de programmation de l’audience à la cour suprême.

Pourtant la loi est explicite sur le délai d’enrôlement du dossier qui en principe ne doit pas dépasser (03) trois mois, et d’un délai de (06) six mois pour notifier son jugement définitif aux parties, mais le juge de droit de la cour suprême tarde à se prononcer sur ledit dossier depuis un (1) an.

Maréchal du Tchad, Père de la nation et Champion de la jeunesse africaine, pendant que sa promesse de recrutement de 20 000 jeunes se concrétise, 257 tchadienne et tchadiens, ayant à leur charge des orphelins, des enfants et des familles innocentes souffrent le martyr en ce temps de Covid19 et cela depuis 24 mois.

Maréchal du Tchad, nous nous remettons à vous SEUL, garant du bien être des tchadiens qui à chaque injustice subi votre intervention à rétablit la justice et sauver des milliers d’innocents.

Toute en vous souhaitant nos meilleurs vœux du nouvel an, qu’elle soit une année de santé, paix et d’une total confiance renouvelle par les tchadiennes et tchadiens aux prochaines élections, Veuillez recevoir Maréchal du Tchad, Président de la République, Chef d’État notre plus HAUTE CONSIDERATION.

Le collectif de 257 agents de la Mairie Centrale

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