12/04/2017 : #TCHAD #Municipalité #Mairie de N’Djamena : Racket sur les commerçants. De sources bien informées, la mairie de N’Djamena continue à défrayer la chronique. Depuis deux jours toutes les boutiques du marché sont hermétiquement fermées, et pour cause la maire a décidé de façon unilatérale d’augmenter les taxes aux commerçants. On dirait que la situation désastreuse que vit le pays donne le droit aux uns et aux autres d’émarger comme ils veulent. Cette décision unilatérale passe du simple au triple. Selon les décisions de la maire, les taxes devraient être payées au calcul de la dimension de la boutique. À titre d’exemple standard, une boutique qui devrait payer 4 800 doit payer désormais 9.600 FCFA, c’est à quoi les commerçants disent niet.

Pire, madame la maire associe la politique à ce racket en taxant les commerçants d’être des sympathisants de l’opposition. Pourtant cette décision a été prise sans l’avis des membres du conseil communal.

Pire la maire fait comprendre qu’il vente ou qu’il pleuve elle maintiendra sa décision. Un véritable bras de fer est engagé entre les conseillers et elle. D’autre part, selon nos sources, l’inspection générale d’État s’est engouffrée pour contrôler la gestion de la mairie. Selon une source à la mairie, la 1ère partie du contrôle vient de déceler un premier trou évaluer à 12 millions de FCFA. La même source indique que madame la maire aurait fait comprendre au contrôle d’État qu’elle aurait versé cette somme à la fondation grand cœur. Ah, Hinda Déby au secours, encore une parade en utilisant le nom d’autrui pour voler. Illico presto, le contrôle lui demande de rembourser cette somme. Dans la même foulée, le contrôle lui redemande de fournir la liste du personnel qu’elle a recruté depuis son arrivée à la mairie. Il paraît que parmi le personnel nouvellement recruté figure sa propre fille… À suivre.

La rédaction

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