Montréal, le 19 juillet  2017

Montreal, Québec

 

Objet: Nième lettre ouverte au sans cœur, Idriss Deby Itno

 

Excellence, Monsieur Idriss Deby Itno, Président de la république du Tchad, votre présence a la tête du pays, au lieu d’être un vecteur pour catalyser  et donner un élan nouveau  a notre pays, s’est transformée en un véritable fourre-tout où excellent tous les extrêmes  de la médiocrité et de l’incompétence, quand votre rôle dans  la gestion du Tchad devient un danger, n’est ce pas le moment opportun de partir en catimini  avant que la rue ne vous chasse? Partir ne devient –il pas un devoir? Je vous rassure d’une chose, aucune armée, une arme ne pourra émousser l’ardeur patriotique d’un  peuple qui aspire à la liberté et au changement. Votre armée, vos chars et vos maigres avions ne pourront anéantir tout un peuple, ne le dernier des Tchadiens finira par vous montrer le chemin de la porte de sortie.

L’armée dite l’armée nationale tchadienne n’a de républicaine que de nom, elle ne pourra soulager la souffrance de mon peuple en faisant un coup d’État contre vos institutions corrompues, c’est au peuple de se révolter, et cette révolution viendra, ne vous leurrez pas. Vous avez eu toutes les chances de votre coté de fédérer les fils du Tchad, vous avez complètement  passé à coté, faisant de la médiocrité, de l’injustice, des détournements des deniers, de la promotion des analphabètes à des hautes fonctions… la valeur intrinsèque de votre régime. Vous vous êtes fait entourer des multirécidivistes des détournements de deniers publics, des violeurs, des hommes aux  mains imprégnées par le sang des innocentes personnes, vous donnez des hautes responsabilités qui ne peuvent réciter aucun mot de l’Alphabet, vous êtes tout simplement atypique, risible et lamentable à souhait…

Si beaucoup de vos anciens compagnons d’arme de la trempe de Hassan Djamous, Ahmat Gourou, Kafine Chadallah, Djibrine Dasser, Ousman Gam…étaient encore en vie, vous n’auriez pas le loisir de cracher indéfiniment sur la face du peuple Tchadien, sachez qu’aucune armée, moins encore votre police politique, la hideuse ANS, ne pourront mettre a genoux mon peuple que vous continuez de torturer par votre incompétence et votre incapacité à gouverner, votre vacuité comme Président, se remarque depuis la lune. Admettons le, Monsieur le Président, vous êtes notoirement incompétent, bigrement amnésique sur la réalité sur le terrain, vous ne maitrisez rien, même un singe pourrait mieux gouverner le Tchad que vous, et c’est regrettable car, vous ne comprenez malheureusement pas le sens et la valeur intrinsèque du mot servir son pays et son peuple, et c’est absolument regrettable et révoltant.

De tout votre être, de toutes vos poires émanent un nauséabond relent de malséance, de nuisance, de malheur. J’ai dit à mes étudiants qui me demandaient d’après mon pays, ma réponse que je ne cesserai de le répéter, était la suivante : ʺLe Tchad mon beau pays, est le 5e en terme de superficie en Afrique, et 20e au niveau du monde. Le pays recèle de potentialités énormes sauf que notre malchance se résume sur la personne de celui qui dirige le pays, un homme sans cœur, un chef d’État malade de la  schizophrénie politique dont la conséquence est désarroi profond qui plombe tous les tissus sociaux du Tchad…ʺ, je vous faire l’économie de la suite car, je ne suis pas un griot et il vous revient de deviner la suite de mon plaidoyer devant mes étudiants…

Vous vous plaisiez a diviser les uns contre les autres, au sein même de votre propre ethnie, les Beri. Votre phobie sociale vous pousse à semer la division, la discorde et la désolation. Des goranes entre eux, des arabes, des hadjaraye, les moundang, et aujourd’hui, l’affaire du maire de la ville de Moundou en est une illustration éloquente. Je suis issu d’une grand mère paternelle qui était originaire des villages de Koutou, Kana et Deli(Là où vous aviez massacrer mes proches en 1984),  mes aïeux étaient les fondateurs de Boundou, l’actuelle ville de Moundou, vous commettez un impair, vous êtes en train de scier la branche sur laquelle vos postérieures sont posées. Si mes ainés et beaucoup de cadres du sud, se taisent pour garantir la survie de leur travail de griot auprès de vous, moi, je n’ai pas besoin de tendre la main, ni de faire le griotisme et le clown pour avoir ce qui me revient, ce que vous distribuez a tour de rôle pour corrompre les uns et les autres, appartient a tous les Tchadiens, je ne vous ferez jamais de courbettes pour avoir la partie de richesses qui devrait me revenir en tant que citoyen, le reste n’est que corruption, détournement, népotisme et clientélisme… Vous avez mal posé vos pions en vous attaquant aux Ngambaye….

Vous avez instauré le cafouillage comme moyen de gouvernance du Tchad, vous êtes tellement arrogant, hautain, dédaigneux et irascible que vous vous permettez de vous en prendre physiquement a vos subordonnés, jetant une bouteille d’eau a la figure d’untel par ci, un cendrier a la poitrine d’un autre par là, pour qui vous vous prenez, Monsieur le Président? Vous croyez-vous immortel? Où sont les Saddam Hussein, les Kadhafi ? N’est ce pas quelque part sous terre en train de faire chambre commune avec les vermines? J’en j’en ai ras le bol de me retenir et vous m’obliger à être discourtois avec vous. Le peuple Tchad désabusé ne vous croira pas a aucun de vos discours qui sortent comme des bavent de la bouche d’un homme qui n’a jamais tenu a sa parole donnée, vous n’êtes tout simplement un accident de parcours qui a foutu la merde dans mon pays, vous corrompez tout par d’injustes usages, nos mœurs, nos éthiques dans l’administration, dans la vie courante, tous les dons précieux qui font la grandeur de mon peuple ont été corrompus par vous et vos infecte affidées. Comme beaucoup de Tchadiens aimant sincèrement leur pays, nous ne fléchiront pas le genou pour nous rabaisser aussi indignement que sordidement.

Le Tchad est devenu comme une arène où se battent les incompétents, les repris de justice, les voleurs de deniers publics, les analphabètes de tout poil pendant que mon peuple médusé, chosifié et marginalisé devient un spectateur sans aucun pouvoir d’intervenir pour changer le cours des choses, vous êtes la nuisance, vous êtes la malchance, le malheur, le vecteur de tous les problèmes du Tchad actuel, démissionnez, regagnez la lumière de  la certitude du salut,  laissez ce peuple enfin cheminer vers son destin sereinement car, vous êtes l’obstacle à l’accomplissement idoine de  son destin. Des milliers de Tchadiens qui ont connu la souffrance sous votre régime, attendent le moment opportun pour aller soulager leur bile et leurs entrailles sur vos actions nuisibles même sur votre stèle mortuaire.

Abbas Kayangar

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