Il y a deux jours, des incidents ont eu lieu entre deux mouvements politico-militaires diton dans le Sud libyen. Pourquoi s’affronte-t-on pour causer des morts au sein des organisations si les objectifs de vouloir amener un changement contre un régime dictatorial sont les mêmes ? Il faudrait chercher à comprendre que les Tchadiens de maintenant observent tout à travers les réseaux sociaux et font leurs analyses. Personne ne peut être grugé à l’ère de Wattsup et autre application. L’erreur commise ne peut être facilement effacée. Tout le monde se remémore encore les vidéos postées sur des compatriotes torturés, humiliés. Le discrédit fait sur certaines organisations n’est pas facile à annihiler.

Chose plus qu’évidente, selon nos informations, certains sympathisants de l’UFR ont été arrêtés parce qu’ils ont été dénoncés depuis un camp rebelle. Si ces informations sont fondées, comment l’entité rebelle pourrait récuser qu’elle ne travaille pas pour le régime de Déby ? La rédaction continuera son investigation pour tirer cela au clair, mais si cela est avoué, il y a lieu de se poser des questions légitimes, et un acte de haute lâcheté. L’opposition dans sa diversité ne s’accorde pas sur les aspects de leadership, mais les objectifs de changement, d’alternance, ou de gouvernance politiques ne diffèrent pas en général. Mais les animosités d’hommes à l’exemple des exactions aux relents communautaires portent un discrédit sur la nature essentielle d’une opposition armée. Le Tchad un jour ne peut être gouverné par une ethnie, ou un groupuscule d’individus s’arrogeant des raisons à croire qu’ils sont au-dessus des autres. Il faut savoir tenir le respect, et inscrire l’histoire dès à présent, mais non poser des actes à révulser nos entrailles.

Tchadanthropus-tribune

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