A la suite de la disparition du Maréchal du Tchad, le président de la République Idriss Deby Itno, et par ailleurs président du Conseil supérieur de la magistrature, le 20 avril 2021, le Conseil de l’Ordre des Avocats du Tchad, tient à présenter « ses condoléances les plus attristées aux familles biologique, politique et à la Nation toute entière ».

Dans un communiqué rendu public le 22 avril 2021, l’Ordre des Avocats note que « l’illustre disparu, en plus de donner sa vie pour la défense de l’intégrité du territoire national, était pour l’Ordre des Avocats du Tchad, un interlocuteur attentionné. Les questions liées à l’avocat ou à l’exercice de sa profession et au bon fonctionnement de notre appareil judiciaire, trouvaient toujours un écho favorable à ses oreilles ».

C’est ainsi qu’en abritant le 33ème congrès de la Conférence Internationale des Barreaux de tradition juridique commune (CIB), l’Ordre des Avocats a apprécié l’implication personnelle « de ce grand homme », sous le très haut patronage duquel était placé un événement qui a du reste connu un succès diplomatique pour le Tchad. « Sa disparition subite et tragique plonge l’ensemble des Barreaux membres de la CIB dans l’émoi, comme en témoigne le message de condoléances adressé par son secrétaire général à l’Ordre des Avocats du Tchad », peut-on lire.

Cela étant, « une transition a été mise en place au mépris total des textes et règlements en vigueur ». Face à cette situation, l’Ordre des Avocats du Tchad reste attaché aux valeurs démocratiques. Ainsi, il désapprouve cette transition, et appelle au retour à l’ordre constitutionnel. L’Ordre des Avocats du Tchad insiste sur le « respect des dispositions des articles 82, 83 et 240 de la Constitution du 14 décembre 2021 ».

Tchadanthropus -tribune avec Alwihda

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