Positionnement, interrogation ou trahison en douce. Une optique inimaginable dans cette sphère politique à redessiner avec ce dialogue national inclusif qui rebat complètement les cartes, et dont certains préparent dès à présent leur personne, au détriment de celui qui les emploie.

Depuis un bon moment, et depuis la disparition d’Idriss Deby, une certaine gent serait en perte de boussole. Il se trame des sentiments ambigus.

Avec l’arrivée des politico-militaires, les choix difficiles et cornéliens des uns s’imposent alors que dans les corps de métiers qui sont les leurs, une loyauté de toute épreuve s’impose autour et envers le PCMT. Mais à la lueur des repositionnements et autres calculs, les trahisons longtemps contenues s’exportent.

Autour du président de Transition, Mahamat Idriss Deby, certains nœuds se défont avec malice. Dans le staff présidentiel, certains vont jusqu’à sortir de leur droit de réserve et se prononcer sur la non-éligibilité/éligibilité du PCMT. Ils s’invitent dans le carré qui les oblige au silence. Ensuite, ceux-là mêmes affirment un comportement qui éprouve une non-loyauté envers leur patron.

Selon nos sources, il se murmure des visites, presque une allégeance envers certains leaders politico-militaires. Deux cadres du palais rose aperçu en visite nocturne chez certains leaders politico-militaires. Pour chacun d’entre eux, l’horloge a dépassé les 1 heure d’échange. Va comprendre ce qui se trame, ce qui se murmure, tenant en haleine toute la ville de N’Djamena qui reste sur le qui-vive. Les commentaires qui en ressortent sont d’une lucidité limpide.

De nos jours, les ambitions démesurées de certains autour du PCMT frisent avec les calculs de « sans principes ». Il faut exister aujourd’hui comme ils ont existé hier avec feu Idriss Deby, et veulent exister demain, même s’il faut pour cela adopter un comportement dommageable à leur rang. On ne peut pas être dans le cercle restreint du staff d’un président, et manquer de loyauté à ce point. À l’exemple des rats de plusieurs râteliers, ils finiront toujours par se faire prendre. L’allusion est tout indiquée, et les deux individus se reconnaîtront sans faute…

Les fusibles à faire sauter.

Si les projecteurs sont orientés ces derniers moments sur certaines personnalités « politiques » et autres, dont les démarches souvent bancales sont évoquées çà et là, le DG de l’ANS serait singulièrement visé, chahuté par une gent qui veulent absolument avoir sa peau. En vérité Kogri Ahmed, qu’il soit aimé ou pas, constitue avec un autre dévoué du PCMT de vrais fusibles qu’il faudrait franchir avant d’atteindre la cible. Kogri paie ici cash sa loyauté envers Deby père et aujourd’hui le PCMT. Il est l’homme à abattre et à éloigner des proximités immédiates du pouvoir. Comme lui, un autre est aussi sur la mire.

Le business politique bigrement lucratif.

Le retour des politico-militaires a permis à plusieurs responsables politiques à qui on a fait confiance de s’en mettre plein les poches.

Perdiems, logements, location des véhicules, traiteurs, tout le monde s’est organisé pour dépouiller le budget alloué à cet événement de dialogue national inclusif et souverain.

Dans les bafouillement de l’organisation, une prébende s’est organisée en louant les véhicules des copains, des parents, pourvu que cela soit un 4X4 présentable qui sert. 150 véhicules seraient loués pour la circonstance, mais allez demander aux politico-militaires le traitement établi.

Le traiteur laisse à désirer, il suffit juste de revoir là aussi le budget alloué et la qualité des repas servis. Tout un business lucratif mis en place avec des dividendes mercantiles atterrissant dans des poches occultes. L’IGE devrait être actionné pour venir contrôler ce qui apparaît dorénavant comme une habitude. Voler, tricher avec l’argent du contribuable est monnaie courante quoiqu’on en dise, parce que tout ce monde se sait impuni.

Nous reviendrons sûrement…

Tchadanthropus-tribune

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