C’est l’un des exemples qui laisse penser que le pouvoir en face demeure arrogant, pédant, voir insolant.

La ritournelle mesquine de ce chef rebelle devenu par la force et le poids de prison un homme en contradiction complète des idéaux de lutte pour un changement notable du peuple tchadien.

En luttant profondément contre une dictature, Baba Ladé s’est forgé une stature d’un homme public au nom des siens, mais sa courbature éhontée en plein campagne sur les estrades à Bongor devant un Déby hilare et goguenard se passe de tout commentaire.

Comment peut-on viré à 390° face à des convictions d’hommes, de combat sur les principes des idéaux sublimes, de valeur de vie, quand on a combattu un régime et son chef durant des années.

N’est-ce pas une mesure de faiblesse et de limite, même si on daigne accorder à la politique les méandres du consensus ?

Le Baba Ladé que toutes les opinions fertiles de l’opposition ont soutenu n’y est plus. Il est devenu par le simple geste de courbature, l’égal de ceux qui ont trahi les principes de lutte. Il suffit à peine de regarder par le rétroviseur pour dire qu’il a fait tout ça pour ça ?

Comment veut-on penser qu’en voyant ces genres de méthodes, ne pas dire que le pouvoir Déby, le régime Déby sait pourquoi quand il toise l’opposition, en soupesant la nature des hommes, et se dire que tout tchadien ne résisterait jamais face aux propositions mercantiles, ou de poste de responsabilité s’il accepte de courber l’échine.

En ralliant le régime Déby en pleine campagne quand ces autres camarades de lutte continuent de se battre sur le terrain, Baba Ladé cherche tout simplement à garantir un strapontin aussitôt que le MPS et son président gagnerait ce scrutin en le truquant, rien d’autre.

 

Tchadanthropus-tribune

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