Le nouveau ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Tchadiens de l’étranger, Dr Abdoulaye Sabre Fadoul, le ministre, porte-parole du gouvernement, Gassim Cherif, le ministre des Finances, du Budget, de l’Economie, du Plan et qui est désormais chargé de la Coopération internationale, Tahir Hamid Nguilin, ont pris fonction ce 10 février. Ils succèdent à Abderaman Koulamallah, qui était ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine, de la Coopération internationale et des Tchadiens de l’étranger, porte-parole du gouvernement.

Dans une salle comble, Abderaman Koulamallah fait savoir que le ministère des Affaires étrangères a besoin de réformes et des moyens conséquents, se satisfaisant notamment de sa gestion de la dénonciation des accords de coopération militaire avec la France.

Il rappelle à son successeur quelques principaux chantiers qui l’attendent notamment l’organisation en mai prochain d’une grande conférence sur le terrorisme et l’extrémisme violent ; la préparation de la conférence des ambassadeurs et le forum de la dispora. Abderaman Koulamallah n’omet pas l’épineuse question liée au statut particulier réclamé par les agents du ministère, affirmant, après près de 4 ans au sein du gouvernement (plusieurs ministères) quitter avec une ‘’immense amertume, mais aussi avec la fierté d’avoir partagé avec vous cette mission au service du Tchad’’.

Abdoulaye Sabre Fadoul, ministre entrant des Affaires étrangères, salue le travail accompli par son prédécesseur et s’érige en ‘’avocat’’ du personnel. “Je suis conscient de profondes frustrations qui existent’’ en matière de gestion de carrières, de nomination et de rotation et cela ne date pas seulement de l’arrivée du ministre Abderaman Koulamallah. Lesquelles frustrations nuisent à la cohésion et à la performance de nos services’’, déclare-t-il, appelant ses collaborateurs à faire preuve de patriotisme et de rigueur dans le travail. Source Tchad Info.

Tchadanthropus-tribune

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