Le document mis à la disposition des lecteurs est authentifié, et pose plusieurs interrogations.

Selon les sources affirmées, le virement a été envoyé sur le compte personnel du président de la commission africaine Moussa Faki pour sa campagne pour un deuxième mandat. Il a reçu sur son compte personnel un virement de 300 millions de FCFA (ECOBANK Kenya LTD) envoyées par le cabinet de la présidence tchadienne. Comment se fait-il que cette somme n’ait pas géré par un compte autonome, en lieu et place du compte personnel du président de la commission africaine ?

Et pourquoi même, prendrait-on l’argent du contribuable pour faire campagne ? Est-ce que la capacité simple de Moussa Faki ne doit pas convaincre les partenaires, au lieu de mettre à disposition une somme aussi colossale pour aller acheter les voix de certains pays ?

Si tel est le cas, les Tchadiens devraient se poser la question de savoir que celui qui est censé représenter le Tchad à cette institution est très faillible.

Que vient faire le cabinet d’un président en exercice avec un haut dirigeant d’une grande institution africaine, surtout quand c’est une affaire de gros sous ?

À la lecture de ce document qui a beaucoup circulé sur la toile toute la semaine dernière, plusieurs interrogations se posent, car le document comporte un numéro IBAN et un code SWIFT qui peut convaincre les plus sceptiques.

300 millions de FCFA au nom de Mr Moussa Faki ou un autre, chaque tchadien devrait se poser la question ? Toute personne suivant l’actualité réfléchirait par deux fois…

Maintenant posons-nous aussi d’autres questions, est-ce qu’il n’y a pas plus d’argent dépensé dans ce cadre de campagne ? Les 300 millions ne sont-ils pas la partie visible de l’iceberg ?

On prend l’argent du contribuable pour des pots-de-vin, ce qui met à nu l’aspect crédible d’une élection normale et régulière. C’est-à-dire qu’à la loyale Moussa Faki ne parviendrait pas à obtenir le poste ? Tout cela n’est pas correcte et pose un réel problème, et c’est les Tchadiens qui en sortent perdant.

Dans le cas d’espèce l’interrogation est posée.

Correspondance particulière pour

Tchadanthropus-tribune

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