L’intervention de notre armée contre cette secte terroriste BOKO HARAM, au Cameroun et au Nigeria deux pays limitrophes du Tchad est bel et bien un processus étudié, ajusté, et programmé de longue haleine.

 
Le 14 janvier 2015, le président Idriss DEBY a reçu successivement en audience le ministre camerounais de la Défense nationale Mr Edgar Alain Mébé Ngo, et le conseiller spécial du président GOODLUCK Jonathan du Nigeria, sans doute pour régler les derniers détails sur la situation dans ses pays voisins. Ainsi pour donner une forme souhaitée à notre morceau de fer, il fallut le battre quand il est encore chaud. Après ces audiences d’une importance capitale, le16/012015, par l’article 90 de la constitution du Tchad que le chef de l’État informe l’Assemblée nationale de la situation sécuritaire préoccupante qui prévaut dans la sous-région du bassin du lac Tchad.

À ce moment précis, l’intervention de l’armée tchadienne au Cameroun et au Nigeria a pris une caractéristique officielle. Les « élus » du peuple ont à l’unanimité approuvé l’engagement du Tchad au côté des pays frères de la sous-région du bassin du lac Tchad, après que le ballet diplomatique s’est achevé du côté du palais rose. Jusqu’à là, je pense que la synchronisation politico diplomatique est parfaite et rien à reprocher. Bravo DEBY, puisqu’à l’heure actuelle aucune personnalité de l’opposition, soit de l’intérieur ou de l’extérieur n’a pu avancer une autre solution crédible à celle préconisée par l’État tchadien. D’autre part, les langues questionnantes bouillonnent dans la cocotte minute avec des ingrédients : Le pourquoi, le comment, de qui, de quoi et j’en passe, sans pour autant nous proposer un menu ou la recette sera différente de celle de DEBY présente sur la table.

BOKO HARAM, mes frères et sœurs est un cancer en phase métastatique qui affecte et affectera notre « système humanitaire » et une opération « chirurgicale » est capitale. Au cours de notre vie, il nous arrive de perdre une personne chère ( Père, mère, fils, fille, etc..),mais notre chère patrie est immortelle et accueillera nos descendants futurs. C’est notre cher patrimoine commun, et c’est pour cette raison nous devrons la défendre avec la dernière énergie, le nomment venue. Arrêtons de jouer le jeu du totalitarisme qui consiste à dire que tout est possible, qu’on peut tout dire, tout est pensable, et tout est imaginable, mais la démocratie est l’inverse du totalitarisme ou autre. Face à cette situation inquiétante, ne cherchons pas à jouer l’opposant aguerri, ou au politicien tous azimuts. Oui je ne suis pas un militant MPS, mais face à cette situation critique que travers notre pays, je soutien l’État dans sa politique à lutter contre la secte Boko Haram. L’intervention de notre pays au Mali contre les djihadistes ne m’avait pas convaincu à cent pour cent sur le fond et sur la forme. Je me suis dit en ce temps que la distance entre mon pays et le Mali pays frère et ami est de 2000 km, et que le Tchad n’avait pas à s’inquiéter d’une manière directe. En octobre 2007, l’affaire de l’arche de zoé, c’est l’affaire salade de l’histoire du Tchad, la mayonnaise préparée par l’État à cette époque n’avait pas pris. Pour rappeler, cette association arche de Zoé tentait d’exfiltrer du Tchad vers la France 103 enfants tchadiens qui sont présentés comme des orphelins du Darfour. Malheureusement, cette opération illégale avait échoué. La justice tchadienne les avait condamnés, si ma mémoire est bonne à deux ans d’emprisonnement. Un de ces quatre matins, au su et au vu de tout le monde, une audience avait été improvisée un dimanche, jour normalement férié sur tout l’étendu du territoire, pour innocenter et libérer ses voleurs des enfants. Personne ne peut rester indifférent face à cette pratique choquante, et ont étaient nombreux à dénoncer la gestion de cette affaire. On a dénoncé entre autres, la cherté de vie, les détournements abusifs, l’éducation qui a du mal à décoller avec son cortège de baisses de niveau dans toutes les disciplines confondues, et pour joindre l’utile à l’agréable, je finit par insécurité galopante dans nos villes. Et j’espère dans un futur proche ses problèmes seront définitivement résolus. D’ici là, prions Dieu, pour que nos frères rentrent saint et sauve de leur mission qui fait honneur, fierté à notre chère patrie le Tchad.


LA PATRIE OU
LA MORT NOUS VAINCRONS.

 
ADOUM BELGOTO 

 

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